Analyse linéaire de mai
Etude linéaire
Le ton du poème est lyrique.
1ère strophe :
Cette strophe traite d’une rencontre impossible. Tout paraît annoncer une idylle printanière : Vers 1 -> on est en mai, le jeunehomme passe » en barque sur le Rhin » Mai a quelque chose de concret pour le poète, Mai est personnifié. Vers 2, des » dames » regardent et le vers 3 marque l’exclamation admirative du jeune homme faceà leur beauté et s’adresse directement à celles-ci » Vous êtes si jolies « .
Mais au vers 2, les femmes sont inaccessibles et, au vers 3, » la barque s’éloigne » -> la rencontre est impossible et leregret du poète est palpable avec » mais « .
Le jeune homme accepte son destin, mais, sur la rive, les arbres déplorent à sa place les amours impossibles : » qui donc a fait pleurer les saules riverains ».
2ème strophe :
Evocation allusive de la femme aimée.
Passé composé « celle que j’ai tant aimée » au vers 7 -> l’amour est fini. Le souvenir demeure « figé en arrière ». Le souvenir estcomme « les vergers fleuris ».
Vers 5 : le temps qui passe -> les « vergers fleuris » restent en arrière et se figent dans les souvenirs. Mais ils sont comme figés, ce qui représente la permanence dusouvenir.
Vers 6 : la chute des pétales rappelle le souvenir de la femme aimée.
L’enjambement des vers 6 et 7 renforce l’analogie entre les pétales et les « ongles de celle que j’ai tant aimée ». Le «tant » marque l’affectivité.
Au vers 8, comparaison entre les « pétales flétris » et les paupières de la femme.
« Or » marque une séparation avec la strophe 1.
Le passage du temps est suggéré parle cycle des saisons « les cerisiers de mai » dont les pétales se flétrissent -> suggère une dégradation de la beauté et de la jeunesse. Cette allusion est renforcée par l’emploi du passé simple «celle que j’ai tant aimée ».
Dans les strophes 1 et 2, le poète est présent : « je ». Il disparaît totalement dans les strophes 3 et 4 -> plus de pronom ni de marque de discours.
3ème strophe :…