Analyse de pratique
Analyse de pratique N°6
Lieu : Hospitalisation libre en psychiatrie, Clinique
Difficulté de trouver la bonne distance chez une patiente, en souffrance psychique, de la même tranche d’âge.Patiente de 26 ans, atteinte d’un syndrome anxio- dépressif, qui a fait plusieurs séjours dans la clinique. Elle a eu des épisodes d’anorexies sévères, il y a de cela quelques temps (sa mère étantaussi anorexique et un père très peu présent). Elle s’est phlébotomisée mainte et mainte fois les bras, dos, jambe, jusqu’à avoir des cicatrices à vie ainsi que des brûlures de cigarettes.
Elle arepris des kilos et manifeste une obsession par son poids, se trouve grosse, mange peu, s’habille large et en couleur sombre souhaite que le psychiatre lui prescrive des coupes faim, son père lui anotamment fait part de cela par des mots assez dur, résultat le lendemain elle se scarifier !
Patiente très vulnérable, sensible très intégrée au sein de l’équipe et avec les patientes. Elle a énormémentd’humour.
Melle G est une patiente qui apprécie la discussion, j’ai réussi à établir une relation dés le début, on discutait très souvent sur la terrasse. Au départ, elle me parlait de chosessuperficielles comme sa passion pour la musique, les vêtements…elle était très intéressée par le métier que j’apprenais car elle souhaite travailler comme aide soignante mais m’expliquait qu’elle a échoué deuxfois le concours à cause de l’oral. J’essaie de la rassurer en lui expliquant que moi aussi l’oral a été une étape compliquée à passer et en fil et en aiguille une relation s’est mise en place.C’est une patiente avec un grand mal –être, très attachante. Je n’ai pas réussie à trouver la bonne distance pour mettre en place un processus d’accompagnement chez cette personne en souffrance psychique,de type aidant/aidé.
Je me suis rendue compte que la relation d’aide que je mettais en place était basée sur une projection ou je me sentais vulnérable, prise par pleins d’émotions. Je me suis…