Analyse de la pratique

décembre 2, 2018 Non Par admin

ANALYSE DE LA PRATIQUE STAGE N° 3 1ére situation ou activité : Lieu : Pour ce 3ème stage , j’ai pu l’effectué au sein du Cabinet d’une infirmière libérale (Mme Maillot N.) Lors de ce stage , je suis l’infirmière dans ses déplacements aux domiciles des patients qu’elle a à sa charge. Situations ou activités vues ou réalisées : La situation que je présente concerne une patiente âgée de 82 ans, MmeD domiciliée chez sa fille. Mme D est une patiente présentant des symptômes de démence sénile ,son état est grabataire et en rétraction La prise en charge de cette patiente par l’infirmière concerne des soin de confort et de bien être (toilette , soin de bouche et prévention d’escarre) quotidien. Le traitement médicamenteux sur prescription est administré par sa fille. Après 2 semaines de stage oùquotidiennement nous nous rendons chez Madame D pour ses soins. La patiente dont l’état s’était bien dégradé la veille ,est décédée le matin avant que nous passions lui faire sa toilette programmée dans la tournée matinale et quotidienne de l’infirmière avec qui j’effectue mon stage. (grosso modo une demie heure avant) Lorsque nous nous sommes présentés à son domicile , le médecin était déjà surles lieux pour rédiger l’acte de décès de la patiente. Le soin que nous avions à effectuer à ce jour était la toilette mortuaire de Madame D avant l’arrivée des pompes funèbres. Observations , étonnements : Longtemps redouté avec une certaine appréhension , me voilà confronté à la mort d’une patiente. Je reconnais avoir ressenti une certaine gêne lorsque l’on est arrivée dans la chambre de lapatiente. L’atmosphère était très pesante et évidemment plus intimiste car Madame D. est décédée sur son lieu de vie. Face à cette situation, j’ai ressenti beaucoup d’appréhension à l’idée de la mobilisation du corps de la défunte pour sa dernière toilette. Car la toilette mortuaire est l’une des marques essentielle du respect porté au corps du malade décédé. L’attention portée à la propreté du corpsdoit rendre plus supportable l’image souvent saisissante de la personne qui vient de perdre la vie. C’est l’infirmière qui dirige le soin, je l’assiste alors pour le déshabillage de la défunte pour commencer la toilette. Lors de ce premier contact avec

la patiente décédée , j’ai eu au début quelques hésitations mais je me suis aperçu que mon appréhension s’estompé grâce aux conseils del’infirmière qui m’expliquer le protocole du soin et galvanisée par le sentiment de dernier service rendu à la patiente. Les différents étapes du déroulement de ce soin particulier m’ont intéressé : Il consiste après la toilette du défunt à couvrir tous les orifices du défunt avec du coton , d’attacher les membres pour facilité le transport du corps pour les pompes funèbres tout ce la le plus rapidementpossible afin que la rigidité cadavérique ne la rende impossible. L’habillage de la patiente est une tâche qui m’a un peu interpeller car elle requiert l’assistance de la famille dans le choix des habits de la défunte.

Difficultés et points à approfondir : La difficulté que j’ai pu rencontrer dans cette participation à ce soin « particulier » réside dans toute l’atmosphère générée par ce type desituation. La patiente est décédée sur son lieu de vie, la famille s’est réunie dans la chambre de la défunte. La tristesse ,la douleur de la mort d’une personne de sa famille était perceptible . Face à souffrance et peine de la famille ,Je reconnais avoir été par moment déstabilisé pour trouver les mots comme l’infirmière le faisait. La relation de communication dans ce genre de situation m’asemblait être un point difficile à intégrer. Ce soin est complexe de part la particularité de la situation ,son côté solennel par rapport au concept de la mort d’un patient, dans la relation d’aide et d’accompagnement de la famille dans ce moment difficile. Il est aussi intéressant de faire des recherches , de questionner les professionnels de santé de l’équipe afin de mobiliser un maximum de…