Acte i scéne1 femmes savante de moliére

novembre 24, 2018 Non Par admin

A. Texte et contexte.
Les femmes savantes, est un texte de Molière écrit en 1672 en pleine époque du classicisme. Le texte n’est pas écrit sous le courant littéraire de la préciosité .Le thème Des précieuses et des Femmes savantes abordent la préciosité de manière satirique visant à critiquer ces excès.

Définition : La préciosité repose sur la volonté de se distinguer par la pureté duLanguage, l’élégance de la tenue et la dignité des mœurs. C’est un mouvement d’un extrême raffinement donc ridicule. C’est un mouvement désirant s’opposer aux manières rustres du 16 ème siècle. Il s’oppose à la violence baroque. C’est un des premiers mouvements féministes car il a posé le sujet de l’apriori, de la supériorité masculine .Extrême pudeur, et extrême raffinement qui se tient dans les salonsde Provence : Entre 1626 & 1662. Le principe de la réunion en salon aura une grande influence sur la Révolution Français. Ces précieux et ces précieuses vont se livrer à une véritable réflexion sur la langue et l’écriture. Modification retenue par l’académie française. HAUTEUR devient AUTEUR. Le Language est très hyperbolique .Miroir : conseiller des grâces. Notre texte oppose dans une expositionthéâtrale, Armande et Henriette qui chacune défende des théories d’éducation contraire. Un jour de Bac quand on analyse ka première scène, on doit chercher qui maîtrise le discours, qui parle le plus qui maîtrise le plus son sujet. Notre texte est un débat dans laquelle deux thèses s’opposent que l’on pourrait qualifier, rôle traditionnel de la femme contre nouveau rôle. Gardons à l’esprit, qu’àl’époque ou la pièce est jouée, l’émancipation des femmes étaient inexistante, il nous faudrait l’insistance sur le caractère novateur de la position d’Armande. Comme axes.
1. Thèse d’Henriette 2. Thèse d’Armande. 3. Horizon d’attente de cette pièce.
Ne jamais oublier de mentionner qu’il s’agit de la scène d’exposition.

I. Thèse d’Armande
Le débat est posé immédiatement par la répliqued’Armande à l’acte I scène 1 qui oppose l’état de demoiselle à l’état d’épouse, Armande étant évidemment pour rester libre d’elle-même. On trouve donc l’indignation par la question « quoi ? », les anaphores de fille sont « beau nom », « titre », « charmante douceur », soit toute répétition méliorative. La seconde question qui associe « fête » et « osé » à « mariage » présentant ceci comme unetransgression pose le mariage comme une action ordinaire et lugubre, « mariage » est d’ailleurs anaphorèses par « vulgaire desseins », c’est donc l’action d’une personnalité médiocre.
Dés la deuxième réplique, les travers et les excès qui vont permettre au spectateur de rire d’Armande se manifestent. Nous notons que la pièce est versifiée, ce qui nous invite à penser que nous sommes en présence d’unegrande comédie régulière. L’excès d’Armande va se manifester dés sa seconde réplique, le mot « mariage » l’indispose (mal au cœur), ce qui va contribuer à affaiblir sa thèse car, si ses réclamations de liberté sont légitimes, son extrémisme va lui nuire. Pour l’instant, elle maîtrise le discourt, sa troisième réplique (« ho mon Dieu […] fille ») introduit le comique de mot par la répétition de cetteinterjection et Armande va proposer cinq image successives associées au mot « mariage », toutes plus péjoratives les unes que les autres (« dégoûtant », « étrange », « blesser », « sale » …). Armande cherche à convaincre sa sœur de rester fille. Nous notons que dans la tirade cinq, comme dans les autres, Armande s’exprime avec force exclamation ce qui la pose comme une personnalité maniérée. Sespropos expriment le mépris qu’elle peut approuver contre une attitude commune et ceux qui l’adoptent. Ainsi donc, dans sa réplique six, nous notons tous le vocabulaire de la minoration (« bas », « petit », « claquemuré »), situe la femme mariée comme un tout petit personnage. L’auteur utilise deux fois le mot « bas » qui l’oppose à « haut », la femme libre.
Après avoir fait le blâme de la…