Dissertation fin inattendue ou pas
Une bonne histoire doit-elle forcément proposer une fin inattendue ?
Vous répondrez à cette question en vous fondant principalement sur les œuvres – théâtrales ou romanesques – que vous avez étudiées cette année.
Ces derniers siècles ont amené différents types de mouvements littéraires avec des auteurs à but divers. Une histoire possède un début suivi de plusieurs étapes qui suivront lespas des personnages principaux et arrive éventuellement à une fin. Soit cette dernière est préparée dès le début, c’est-à-dire qu’elle est clairement annoncée ou qu’elle est très prévisible ou alors, au contraire, le lecteur sera surpris voire choqué de la fin.
Une bonne histoire consiste à avoir un champ lexical développé, de l’imagination et une bonne intrigue. Cependant, certains ont laréflexion de dire ce qui caractérise une bonne histoire est la fin, mais ceci est-il vrai ?
Pour répondre à cette question, on analysera quelques œuvres comme Macbeth ou Les Misérables ou bien Les dix petits nègres et on s’intéressera en tout premier lieu à la prévisibilité suivie de l’inattendu et on terminera avec ce qui définit une « bonne » histoire.
Les histoires dont la fin est connue sontprésentes dans plusieurs genres littéraires :
En tout premier lieu, il y a les histoires dont la fin est logique. C’est le cas pour les contes ou les fables, car la fin se termine par une morale et dans les contes, surtout pour les enfants, la plupart des fois, les « méchants » sont punis. On a l’exemple de la fable de La Fontaine « La cigale et la fourmi » où on voit la cigale qui chantait et lafourmi qui travaillait pendant l’été. La cigale chantait, mais la fourmi travaillait pour avoir des provisions durant l’hiver ; quand l’hiver arriva, la fourmi était très à l’aise dans sa maison alors que la cigale avait froid, n’avait rien à manger et pas de maison où rester.
Un autre exemple classique est le film de Disney qui s’intitule « La Petite Sirène » étant adapté d’un conte de HansChristian Andersen, du même nom, il a une fin totalement différente de celle du livre. Ce film, réalisé par John Musker Ron Clements, nous évoque l’histoire d’une sirène qui aime un humain et qui après avoir traversé plusieurs obstacles, vainc et finit par obtenir son prince (le livre de Hans Christian Andersen termine avec la mort de la sirène). Dans ce même thème il y a aussi le cas du théâtretragique. Rien qu’à l’énonciation du mot « tragique », on sait que l’histoire aura une fin malheureuse, comme dans Andromaque de Racine où presque tous les personnages périront ou seront malheureux.
Il y a ensuite les histoires dont la fin est préparée. C’est le cas de la pièce de théâtre de Shakespeare Macbeth où les trois sorcières dictent l’avenir de Macbeth lui disant qu’il sera roi et qu’il seratué par l’homme qui n’est pas « né du ventre d’une femme », ainsi que Le roman de Tristan et Iseut de Joseph Bédier où, dès l’incipit, on nous donne le sort des personnages principaux. On peut se demander, alors, pourquoi le lecteur lit lorsqu’il connaît déjà la fin. La réponse est que celui-ci veut connaître les événements qui vont amener cette fin, on peut donc connaître la fin sans que le désirde savoir « comment cela va-t-il arriver ? » soit affaibli. Après avoir analysé la prévisibilité, intéressons-nous au but des histoires dont la fin est inattendue.
Si beaucoup d’auteurs ont choisi de composer leurs histoires avec une fin prévisible, beaucoup d’autres on décidé de faire le contraire avec plusieurs objectifs :
Dans un premier temps, c’est de garder l’attention du lecteurjusqu’à la dernière ligne maintenant le suspens, le mystère est complet. Ceci est normalement attribué aux romans policiers comme Les dix petits nègres d’Agatha Christie où le coupable n’est découvert que dans l’épilogue lorsque les détectives découvrent la carte adressée à eux signé à la fin par le coupable : le juge Lawrence Wargrave. Le lecteur reste bouche-bée car il n’aurait jamais imaginé…