Décentralisation et fédéralisme
Célia Mégret.
Dissertation.
Décentralisation et fédéralisme.
L’article 1 de la Constitution énonce, que la France, République indivisible, laïque, démocratique et sociale dispose d’une organisation décentralisée. Roger PINTO lui, disait, « Fédérer est unir ce qui est divisé, mais c’est aussi diviser ce qui est unit ».
La décentralisation et le fédéralisme sont deux éléments adistinguer bien qu’ils puissent être complémentaire. La décentralisation est un système d’administration qui permet l’auto-administration de la population en restant sous l’autorité de l’Etat. Le fédéralisme lui est un système qui permet a des groupements de créer entre eux une solidarité tout en restant autonomes, avec une autonomie plus particulièrement politique leurs permettant un investissement dansles organes communs à tous les groupements de personnes.
La décentralisation et le Fédéralisme ont offrent donc tout deux une certaine autonomie aux peuples face au système politique. La décentralisation permet de donner a des collectivités une liberté de droit, que ce soit de l’exercer ou d’en jouir. Le Fédéralisme, lui, permet également une autonomie et un particularisme mais de manière plusprécise, c’est-à-dire que cette autonomie et ce particularisme s’applique entre des différents groupements de personnes.
Il s’agit de se demander ici si ces deux principes répondent tout deux soit aux exigences de la démocratie, soit si ces deux principes se rejoignent et s’ils peuvent tendre à un principe commun ?
La décentralisation et le fédéralisme sont donc tout deux des principesdifférents et en même similaires (I) en pleine évolution mais néanmoins qui contiennent des limites (II).
I. Les principes de décentralisation et de fédéralisme
1) Les fondements juridiques
La décentralisation et le fédéralisme ne sont pas basés sur les mêmes fondements juridiques. En effet, les fondements de la décentralisation s’articulent autour des lois et de la jurisprudence alorsque le fédéralisme, lui, est davantage tourné vers de nombreux principes énoncés dans la Constitution.
Le fédéralisme s’articule donc autour de quatre principes fondamentaux. Tout d’abord il s’articule autour d’un principe de superposition, à travers la nécessité de l’existence d’une Constitution fédérale (qui est un nouvel ordre politique), la nécessité de disposer d’une souveraineté plénièreet la nécessité d’une primauté du fédéralisme. Il s’articule aussi autour d’un principe d’autonomie que l’on peut aussi appeler « unités fédérées », c’est-à-dire qu’il y a un partage des pouvoirs et des compétences. Ce principe repose sur une combinaison de clauses attributive (cf clause de commerce II). Le troisième principe du fédéralisme est celui de la participation et de la collaboration, lesEtats concourent tous à la vie de la fédération et jouent donc un rôle d’un point de vue politique. Le fédéralisme estime qu’il est nécessaire de prendre partie dans la gestion quotidienne des affaires et que leur rôle en temps qu’Etat fédéré est important. Le dernier principe du fédéralisme est celui qui repose sur le « bicamérisme », il existe deux chambres (une chambre basse et une chambrehaute), Le Sénat représente lui, les Etats fédérés.
En ce que concerne la décentralisation, les principaux principes sur lesquels elle repose sont les lois et la jurisprudence. En effet, c’est a travers de nombreuses lois que nous en arrivons a cette décentralisation. Nous avons par exemple les lois de Defferre de 1982 et 1985 qui suppriment les tutelles de l’Etat sur les collectivitésterritoriales, la loi de Mauroy du 2 mars 1882 qui traite du principe de décentralisation, ou encore celle de Raffarin du 28 mars 2003 qui place le terme de décentralisation dans l’article 1 de la Constitution, un peu comme un symbole. Les collectivités territoriales ont vocations a prendre des décisions pour l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leurs échelons. Le second…