Biographie d’amélie nothomb
Amélie Nothomb, née le 13 août 1967 à K?be au Japon, est une écrivaine belge de langue française. Elle vit entre Paris et la Belgique, terre de ses aïeux mais où elle se sent incomprise et rejetée.
Biographie
« Issue d’une famille de la petite aristocratie où la politique et la littérature ont toujours fait bon ménage, elle a atteint, pratiquement depuis son premier récit, Hygiène del’assassin (1992), un lectorat que n’ont jamais connu ses ancêtres. Sa production oscille entre les textes à contenu plus ouvertement autobiographiques et des récits plus fictionnels. Chez cet écrivain, une forme de cruauté et d’humour se mêle à un romantisme qui plonge dans l’univers actuel. »
Les Nothomb font partie de l’aristocratie belge et plusieurs de ses ancêtres se sont illustrés dans la viepolitique et culturelle. Fille du baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique, elle séjourne ainsi au Japon, en Chine, aux États-Unis, et en Asie du Sud Est. Elle ne découvre la Belgique qu’à l’âge de 17 ans. Elle y finit ses humanités à l’Institut Marie Immaculée Montjoie à Uccle pour ensuite entamer des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles.
Son premier roman, Hygiène del’assassin, est un ouvrage presque uniquement composé de dialogue entre un prix Nobel incompris et des journalistes, la discussion virant à l’interrogatoire. Amélie Nothomb y montre un art de plaire et d’interroger, de montrer du doigt à la fois les petits défauts humains et les horreurs dont ils sont capables. Depuis 1992, elle publie un livre par an soit dix-huit romans à ce jour. Ses écritssont traduits dans trente-sept langues à travers le monde[3].Elle est devenue, par les hasards des interviews, un mythe .
Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans certains de ses romans. Fille du diplomate Patrick Nothomb, cette enfance est rythmée par d’incessants déménagements au gré des affectations paternelles. Notamment à cause de sa gouvernante japonaise Nishio-San qu’elleconsidérait comme sa seconde mère, elle vit son départ du Japon, « pays de la beauté », pour la Chine, « pays de la laideur », comme un exil et vit les autres déplacements familiaux comme autant de déracinements successifs. Mais aussi comme « un nomadisme culturel qui décuple sa curiosité et renforce sa précocité »[5]. Elle raconte dans dans un de ses romans comment elle a plongé, avec sa sœurJuliette, dans les livres, la potomanie, l’alcool infantile et l’anorexie.
Adulte, son diplôme de philologie romane en poche, Amélie Nothomb retourne au Japon pour y travailler comme interprète (elle maîtrise le japonais oral) et songe à s’y installer définitivement. Elle entre dans une grande entreprise japonaise, dans laquelle elle restera un an. Après cette expérience malheureuse, elle rentre enBelgique et envoie le manuscrit de Hygiène de l’assassin à de nombreux éditeurs.
En 2004, elle en était à son 53e manuscrit .Elle dit écrire près de quatre romans par an pour n’en publier qu’un seul : « J’écris 3,7 romans par an, c’est un rythme, je l’ai constaté après coup. Cela dit, n’allez surtout pas imaginer que tous ces romans sont bons. Il y a une énorme proportion de romans ratés dont ilest hors de question que je les publie . L’immense majorité de ces manuscrits restera dans des caisses et n’en sortira pas. Je veillerai à me protéger suffisamment pour cela » .Se disant également « enceinte de ses romans », Amélie Nothomb dit écrire depuis l’âge de dix-sept ans .
Livres :
* Hygiène de l’assassin, roman, 1992 (Prix René-Fallet, Prix Alain-Fournier)
* Le Sabotageamoureux, roman,1993 (Prix de la Vocation, Prix Chardonne)
* Les Combustibles, théâtre, 1994
* Les Catilinaires, roman, 1995
* Péplum , roman, 1996
* Attentat, roman, 1997
* Mercure, roman, 1998
* Stupeur et tremblements, 1999 (Grand Prix du roman de l’Académie française)
* Métaphysique des tubes, roman, 2000
* Cosmétique de l’ennemi, roman, 2001
*…