Les mouvements sociaux et l’oppression
INTRODUCTION ET CONTEXTE
Dans l’étude de notre champ social, plusieurs lectures nous sont suggérées afin de nous transposer certaines idées. Il y a entre autre, l’idée que la modernité a apporté plusieurs bouleversements majeurs dans nos sociétés, et que celle-ci est à l’origine de la diffusion des produits de l’activité rationnelle, scientifique, technologique et administrative. De ce fait,à partir de la Renaissance, la raison et la valeur intrinsèque de l’être humain se développent. La science remplace Dieu. On est en train d’organiser l’industrialisation. La science et la raison rationalisent le travail, donc il y a une industrialisation de la façon dont les biens et les services seront produits. Suite à ce contexte, à de nombreux changements économiques, politiques etidéologiques, des mouvements populaires et ouvriers se développent et se mobilisent. Ce présent travail mettra donc en perspective le contexte, le sens et les formes de ces mouvements, et ce, selon des fondements philosophiques et théoriques. Je veillerai, par l’intermédiaire de plusieurs auteurs vus en classe, à répondre à cette question : « Les mouvements populaires et ouvriers se sont mobilisés parce queleurs acteurs ont pris conscience de leur oppression ».
On peut aussi compléter le contexte de la modernité comme : « une poursuite de l’idéal développé par les philosophes des lumières, c’est-à-dire à la lutte contre l’arbitraire de l’autorité, contre les préjugés et contre les contingences de la tradition avec l’aide de la raison »[1]. La modernité, c’est vouloir donner à la raison, lalégitimité de la domination politique, culturelle et symbolique. Le contexte de la modernité amène aussi l’homme à être celui qui, par son travail, accède au statut d’homme libre et partant, de citoyen (cf. John Locke) « C’est un monde et un homme nouveau qui doivent être crées en tournant le dos au passé, au Moyen-Âge, en retrouvant chez les anciens une confiance en la raison et en donnant uneimportance au travail, à l’organisation de la production, à la liberté des échanges et à l’impersonnalisation des lois »[2].« Par le travail, l’être humain acquiert sa véritable liberté » [3]
Alors que le travail était anciennement mal perçu, la société s’est rationalisée et industrialisée comme activité rationnelle et comme mode de production industrielle, et ce, par des activités instrumentaleset techniques. La modernité apporte aussi « une rupture avec le passé » et elle amène une nouvelle forme de travail qu’on peut nommer « Le Taylorisme ». La production du travail se retrouve augmentée et les salaires s’en trouvent diminués. Un phénomène de grande importance pris donc forme : L’industrialisation des procédés de fabrication. La propriété privée des moyens de production,l’augmentation de la capacité de production, l’économie du marché et l’organisation de la production et du profit, relié à ces phénomènes, se caractérisent selon moi, et par certains auteurs, par un système économique et politique dit : Capitaliste. D’un point de vue libéralisme, deux valeurs centrales contextualisent cette théorie et ces changements : la sécurité et la liberté. « À l’époque ou les premiersgrands penseurs libéraux font leurs apparitions, c’est la monarchie absolue, et plus généralement l’État qui est perçu comme constituant la première menace à la liberté individuelle. Pour ces penseurs, la liberté de l’individu passait donc par la limitation du pouvoir de l’État ». [4] Le libéralisme est l’idéologie sur laquelle repose le capitalisme. Le libéralisme est lié, de façon certaine, auprincipe de liberté. L’économie a été probablement baptisée « capitalisme » parce que les capitaux ou richesses sont en majeure partie appropriés par des individus : les capitalistes. Le passage à une production de masse apporte une demande solvable, accrue de la consommation, mais est-ce tous les individus de la société qui ont les moyens de consommer ?
Le sens : Assistons-nous alors à une…