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novembre 16, 2018 Non Par admin

Alphabétisation
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L’alphabétisation est «l’acquisition des connaissances et des compétences de base dont chacun a besoin dans un monde en rapide évolution [et] un droit fondamental de la personne humaine.»1
Sommaire[masquer] * 1 L’alphabétisation * 2 Le public des cours d’alphabétisation * 3 Histoire de l’alphabétisation des adultes * 3.1Définitions et courants de l’alphabétisation * 3.1.1 L’alphabétisation scolarisante * 3.1.2 L’alphabétisation fonctionnelle * 3.1.3 L’alphabétisation conscientisante * 4 L’alphabétisation en tant que droit * 5 Mesurer l’alphabétisation * 5.1 Les enquêtes internationales * 5.2 Belgique * 5.3 France : l’enquête Information et Vie Quotidienne * 6 Les structurespour l’alphabétisation * 6.1 France : Structures publiques * 6.1.1 Pour adultes * 6.1.2 Pour les mineurs * 6.1.3 Structures privées et ONG * 7 Notes et références * 8 Voir aussi * 8.1 Articles connexes |
L’alphabétisation[modifier]
En apparence, un individu peut apprendre tout seul à déchiffrer un nom simple. En réalité, il réussira ce décodage grâce auxdiverses indications qu’on lui aura fournies ça et là et qu’il recoupera. C’est donc essentiellement dans un cours que l’alphabétisation est possible.
Le public des cours d’alphabétisation[modifier]
Apprendre à lire et à écrire à un élève de l’école primaire, c’est, littéralement, faire de l’alphabétisation. Mais, en général, on restreint le public analphabète aux personnes qui ne possèdent pas lesconnaissances et les compétences de base requises pour fonctionner dans la société. En France, on fait une distinction entre analphabète (qui n’a jamais appris à lire et à écrire étant jeune) et illettré, terme qui y désigne une personne qui a été capable de lire et d’écrire mais qui ne l’est plus du fait d’un parcours psycho-social compliqué ou très éloigné de la culture écrite. Cependant lanotion d’illettrisme n’est pas courante dans d’autres pays francophones: en Belgique et au Canada. Aussi, ces personnes font toutes partie du public potentiel des cours d’alphabétisation.
L’alphabétisation concerne donc tout public (adultes ou enfants) qui ne possède pas les bases de l’écrit en français. Parfois, l’apprenant n’a jamais été scolarisé : il découvre ce qu’est l’écriture, prérequisessentiel à l’intégration dans la plupart des sociétés.
D’autres fois, l’apprenant a été scolarisé, mais dans une langue dont l’alphabet ou le syllabaire n’a rien à voir avec le français ou toute autre langue ayant hérité du latin ; c’est notamment le cas du chinois, du thaï, de l’arabe. L’alphabet du pays d’origine peut encore être différent et pourtant issu de l’alphabet latin (alphabetviêtnamien). Par ailleurs, un cours d’alphabétisation s’accompagne souvent de l’apprentissage des bases du calcul utilisant les chiffres arabes.
Histoire de l’alphabétisation des adultes[modifier]
Avant 1920, l’alphabétisation était essentiellement destinée à compenser chez des adultes le manque d’accès à la formation de base. Souvent les cours d’alphabétisation étaient destinés à des ouvriers, c’est le caspar exemple du Montreal Mechanic’s Institute, fondé en 18282. Le Collège Frontière (en:Frontier College), une organisation en alphabétisation du Canada a initié en 1899 son programme d’alphabétisation par des «ouvriers-enseignants», des étudiants universitaires recrutés pour enseigner, pendant l’été, dans des «tentes de lectures» montés dans les camps de bûcheron.
À partir de 1919,l’alphabétisation devient une priorité pour certains gouvernements. En Grande-Bretagne, le United Kingdom Report on Education présente un programme politique pour l’alphabétisation et affirme que chaque adulte a besoin de formation continue, et en Union soviétique, le Décret du Conseil des commissaires nationaux sur l’élimination de l’analphabétisme parmi les populations de la République socialiste…