Importance et evolution du logement social
parc locatif social
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Il n’existe pas de définition du logement social qui soit unanimement acceptée. Plusieurs approches sont en effet possibles du fait de la multiplicité des formes d’aides apportées par l’Etat.
En tant que logement accessible aux ménages à faible revenu dont le loyer inférieur à celui du marché, cette définition est battue en brècheparl’existence d’aides à la personne aux quelles tous les ménages sont éligibles sous la seule condition de leurs ressources.
En termes d’organismes bailleurs : l’habitat social est souvent assimilé au parc HLM. La Loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) vise à renforcer l’obligation faite aux communes des grandes agglomérations de disposer d’au moins 20% de logements sociaux sous forme de :logements locatifs HLM
logements conventionnés des autres bailleurs (SEM, bailleurs privés, filiale de la CDC)
de résidences sociales
de logements-foyers pour personnes âgées
de logements pour personnes handicapées ou jeune travailleurs.
Cependant la définition la plus opérationnelle est celle qui assimile le parc social au patrimoine des HLM augmenté de lapart conventionnée de celui des SEM car les contours du parc privé conventionné et du locatif intermédiaire sont en effet difficiles à dessiner.
Logement et hébergement : sont des structures collectives qui offrent des services complémentaires à leurs occupants, en plus du logement. Exemple : structures de vie pour les personnes âgées, des adultes handicapés, travailleurs migrants, jeunestravailleurs.
{text:list-item} Les différentes sources conduisent à estimer le parc détenu par les bailleurs sociaux HLM et SEM en France métropolitaine à environ 4,3 millions de logement fin 2008. La repartissions géographique qui en découle est inégale. En effetle parc social s’est principalement développé en réponse tardive aux séquelles de la seconde guerre mondiale, les besoinsprovoqué par le baby boom, ainsi qu’au retour des rapatriés et l’exode rural. Ces phénomènes ont conduit à une constructionmassive des logements sociaux dans les grandes agglomérations, à proximité des centres urbains et industriels en croissance. Tandis que les zones rurales s’en trouvèrent lésé.
Le logement social se distingue du logement privé de par sa surface habitable (69m² contre 67m²) : nombrede pièces (3ou 4 pièces contre 1 ou 2 pièces). La quasi-totalité des logements sociaux sont dotés d’éléments de confort (WC, DOUCHE etc.), les besoins de réhabilitation, de démolition ne sont pas liées en effet à un manques d’équipements, ni de confort, mais à un besoin d’entretien ou un vieillissement précoce, et des travaux d’isolation remplaçants les équipements énergivores par de plusperformants. Parallèlement les organismes ont remplacé les sources d’énergie polluantes (charbon et fuel) par les énergies propres (gaz naturel et électricité). La production récente est caractérisée par une intervention accrue dans les anciens parcs. La démolition et la rénovation urbaine sont également d’actualité, la difficulté réside dans l’insuffisance des financements, pour remédier à cela unprogramme national de rénovation urbaine géré par l’ANRU à été mis en place, la CDC donne accès à ses financement sur fonds d’épargne, la participation du «1% logement » s’ajoute à l’apport de l’Etat en accordant des crédits.
En France la vente des HLM est très limitée du fait qu’ils se composent d’une majorité de logements en immeubles collectifs. L’aspiration des ménages à accéder à la propriété seconfond souvent avec le désir de maison individuelle.
Les organismes
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La_ loi du 13 avril 1950_ : assainissement des logements insalubres, son application reste cependant très limitée. Les premières initiatives viennent des acteurs privés avec les créations de cités ouvrières et industrielles dans l’objectif d’attirer de la main- d’œuvre. En 1984…