Commentaire le joujou du pauvre
Introduction :
Le joujou du pauvre est un poème en prose de Baudelaire, auteur du XIXème siècle, fondateur du symbolisme, à l’époque où il existait deux mouvements : le romantisme et le réalisme/naturalisme.
Symbolisme : vouloir donner une vision du monde à travers nos sens (vue, toucher,…) (Ronsard XVIème siècle)
Sensuelle : également parfums, odeurs,…comme « correspondances » des Fleuresdu Mal illustre le symbolisme. Et fait beaucoup intervenir la nature.
Les Fleurs du Mal (qui a fait scandale lors de sa parution) car antithèse entre Fleurs et Mal. Scandale, censure car manière de parler beaucoup trop crue et trop du corps des femmes. Procès (= corrompre la jeunesse) -> « Charogne ». Scandale = rupture avec la tradition poétique et avec Ronsard, poète du XVIème siècle, qui acélébré la femme aimée avec la rose. Amours : de Ronsard. Baudelaire est un dandy (opium,…)
Le joujou du pauvre est un poème en prose extrait du recueil de poème Le Spleen de Paris.
C’est aussi un apologue : c’est une anecdote mettant en scène deux enfants, un pauvre et un riche, et un rat. Le riche oublie son jouet et est fasciné par le joujou du pauvre (le rat vivant). On a une morale implicite.Nous verrons en quoi ce poème en prose est un apologue.
Commentaire littéraire :
Le premier paragraphe commence par une description précise de là où est l’enfant riche. A la ligne 1 (Chiasme) « Sur la route… ». Cette structure est reprise à la ligne 15 « de l’autre coté…la route ». Riche description méliorative car on a des termes positifs comme : Joli château, vaste jardin, enfant beau etfrais, la blancheur, frappé par le soleil, si plein de coquetterie. (Intensif et mélioratif) Tout ce premier paragraphe est lié à la condition sociale de l’enfant riche.
« Si, jolie,… » Intensif. Généralisation de la beauté des enfants riche.
Les noms communs : luxe, richesse et innocence insistent sur la condition aisée de l’enfant. Une antithèse avec pauvreté et médiocrité.
L’antithèse est lafigure centrale de ce poème.
Pâte : expression métaphorique du moule souligne ici la différence entre les deux mondes.
Pauvre = Mauvaise pâte
Riche = Bonne pâte.
Ligne 10 : description du joujou du riche méliorative : splendide (Hyperbole) verni, doré,… Eloge de la beauté du jouet, de la richesse.
Comparaison entre le jouet et son maître. Les mots des lignes 11 et 12 sont mélioratifs.
Mais lemot « verroteries » montre que ce jouet est très beau mais que c’est du toc.
Pourpre = évêque.
Ce jouet est comme une poupée, pantin car il a une robe pourpre. Verroterie annonce la fascination de l’enfant riche pour le rat vivant de l’enfant pauvre.
Vie riche = monotone, en toc, …
A la fin du 3ème paragraphe nous avons « : » (ligne 14) il ouvre sur la pauvreté qui opère la transition entrela description de l’enfant riche et le pauvre. Mise en valeur de l’enfant pauvre, de ce que regarde le riche.
Chiasme à la ligne 15, symbolise sur le plan rhétorique l’opposition. Sémantique entre l’enfant riche et le pauvre.
à Péjoratif : enfant pauvre et son univers, « charbon et les orties » (ligne 14), cela représente la pauvreté et le sauvage, la liberté du pauvre.
La pauvre vit hors descages, il est libre alors que le riche est surveillé. Il relaie le point de vue de la condition sociale. Il fait de l’enfant pauvre quelque chose de plus.
Ils sont tous deux innocents : « marmots » : familier (ligne 16) « parias » : marginal donc péjoratif car rejeté par la société. Mais à la ligne 18, Baudelaire retourne la situation et fait de la laideur apparente quelque chose de beau avec àla ligne 19 : « une peinture idéale » compare avec le peintre, l’artiste, le connaisseur.
Célèbre la beauté de la laideur apparente (= Les Fleurs du Mal) car il compare à la ligne 18 et 19 « un œil impartial » à l’œil de l’artiste peintre qualifié de connaisseur (ligne 19) il est donc capable (ligne 20 et 21) de trouver l’enfant laid et pauvre, BEAU.
A travers les mots « répugnante patine »…