Renault
A. L’internationalisation du Groupe
1) Historique de l’internationalisation du Groupe Renault
Le succès vient avec la 4CV, « première voiture pour tous ». La régie modernise ses usines, construit et rachète de nouveaux sites de production en France et à l’étranger. Elle accélère ses exportations et compte 1000 points de vente à l’étranger.
Entre 1955 et 1964, Renault tente de conquérir lemarché américain mais échoue. L’internationalisation se poursuit néanmoins en Espagne, au Portugal, et en Amérique latine. Après divers rachats, notre entreprise s’impose également comme le deuxième constructeur de poids lourd. La part de vente hors frontières française s’élève à 55% en 1975.
A la même époque la R5 peut être qualifiée de « best-seller ». La croissance se poursuit v à un rythme rapidejusqu’ au début des années 80. Renault a développé une stratégie offensive de développement international qui fait de lui un des acteurs clé du marché automobile mondial. Cette évolution s’est faite d’une part, par le développement des ventes à l’international, et d’autre part, par une internationalisation croissante de l’appareil productif du groupe. La marque s’impose dans la compétitionsportive et fait son entrée en formule 1. Mais la politique d’expansion des effectifs trop élevés les coûts trop importants conduisent l’entreprise a de lourds déficits. De 1984 à 1990, Renault redevient bénéficiaire avec 3.7 milliards de francs de bénéfice. Un nouveau souffle anime le groupe!! Renault envisage une fusion avec Volvo, mais le projet est abandonné en 1993. Tournant majeur : laprivatisation de l’entreprise, amorcée en 1994 avec une ouverture partielle du capital, devient effective en 1996. Plus libre, elle entre dans le capital de Nissan en 1999, l’alliance Renault-Nissan sont consolide : la participation de Renault au capital de Nissan passe à 44% en 2002. Avec l’alliance et le rachat Samsung Motors et Dacia, Renault accélère son internationalisation et donne une forte impulsion àsa stratégie de croissance rentable.
L’émergence d’un groupe de dimension internationale
Un des 5 principaux producteurs mondial
La vague de concentration qu’à connu le secteur de l’automobile ces dernières années s’est traduit pour le groupe Renault par une double stratégie. D’une part, la mise en place d’une alliance avec le groupe Nissan en 1999, et d’autre part, le rachat deconstructeurs étrangers dans le but de mieux pénétrer certains marchés. De fait, le groupe Renault se place désormais dans les cinq premiers constructeurs mondiaux.
Illustration :
Les principaux constructeurs mondiaux
(en 2003)
Constructeur Chiffre d’affaire en milliards d’euro
(automobiles + camions) Production mondiale
(tous véhicules, en avril 2001 en millions) Profits réalisés en 2003 (enmilliards d’euros)
General Motors 157 8,59 3,2
Toyota 129 6,78 8,6
Ford 140 6,54 –
Renault + Nissan 94 5,36 7,6
Volkswagen 87 5,02 1,1
DaimlerChrysler 136 4,36 –
PSA 54 3,29 1,5
Hyunday-Kia 24 3,05 1,3
Honda 63 2,91 3,6
Fiat 21 1,81 –
source La Tribune, 24 septembre 2004
Devenu maintenant une entreprise multi-marques
Ce développement international repose sur une double stratégie :
1. Unealliance avec Nissan :
En mars 1999 Renault prend 36.8 % du capital de Nissan (44.4 % en mars 2002). Cette alliance a permis à Renault d’accéder à un certain nombre de marché sur lesquels sa présence était faible voir inexistante. De plus, cette alliance est susceptible d’apporter un certain nombre de synergies aux deux groupes dans les domaines de la production (achats en communs…) et de ladistribution.
2. Le rachat de constructeurs étrangers :
– Le rachat de Dacia en 1999 permet à l’entreprise Renault de disposer d’une nouvelle marque présente sur les marchés des pays de l’Est et appelée à devenir le fer de lance du développement international du groupe Renault sur les marchés émergents avec le projet de construction d’une voiture à moins de 5 000 euro.
– Le rachat de…