Dissertation sur victor hugo
Français : Dissertation
Anne-Sylvie Jeanrichard 2M05
« L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude. »
Victor Hugo
Dans notre société où la vie active du monde du travail et le contact avec les autres prédominent, on peut voir lasolitude comme le pire châtiment ou comme le plus étrange comportement venant d’un homme.
D’ailleurs, selon Victor Hugo : » L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude. » Cette affirmation personnelle très péremptoire est écrite ici telle une définition qui signifie que la solitude est une souffrance absolue, qu’il n y a pas pire car il ne peut exister pire que l’enfer.
J’expliquerais, àpartir de cet énoncé, quelques points qui méritent un éclaircissement.
Premièrement, je vous montrerais dans quelle mesure la solitude peut être source de souffrances. Ensuite, inversement, je vous démontrerais en quoi la solitude est utile et bienfaisante pour nous et, finalement, je vous expliquerais par des exemples concrets, pourquoi il est utile de savoir faire un compromis entre solitudeet sociabilité.
Examinons, tout d’abord, les effets négatifs de la solitude. Être seul n’est pas bon pour notre moral, c’est certain et c’est désormais prouvé scientifiquement. Mais un tel constat n’a pas besoin de scientifiques ou de psychologues pour être découvert. Lorsque l’on fréquente une école, par exemple, dans laquelle le contact est presque inévitable mais que l’on est mal vu parles autres et que l’on est rejeté, on voit tout de suite les effets négatifs qu’a cette solitude imposée sur nous : une perte de confiance en soi monumentale et un malaise constant vis à vis des autres qui pourraient nous pousser à nous retirer volontairement. Voilà ce que serait la conséquence finale d’un tel évènement : une solitude subie changée en solitude choisie.
La solitude peut aussiêtre volontaire mais même ainsi, elle peut avoir de mauvaises conséquences. Prenons quelqu’un n’aimant aucunement le contact avec les autres et préférant toujours rester seul. Au fur et à mesure, cette solitude volontaire deviendra une habitude ferme et presque inchangeable. À long terme, cette habitude va entièrement affecter son avenir en influençant totalement sa manière d’être en société etdonc restreindre ses choix de vie future en l’empêchant de prendre n’importe quel métier. Une profession lui demandant une affection toute particulière au fait d’être en contact avec de potentiels clients peut tout de suite être éliminée. Tout comme un métier l’obligeant à vivre constamment entouré de gens. Exemple basique mais véridique : travailler dans une entreprise quelconque dans laquelle lesbureaux sont collés les uns aux autres.
Mais cette solitude volontaire ne peut-elle pas être avantageuse si l’on sait la nuancer, si l’on sait la « pratiquer » pour des occasions plus particulières et plus ciblées donc plus rares ?
Une solitude bien « dosée » est une solitude utile pour le bon fonctionnement de notre santé morale et physique. Lorsqu’on prend un moment pour être seul, onpeut utiliser ce temps pour nous reposer, pour reposer son esprit. Mais c’est aussi une bonne occasion pour réfléchir. En résumé, la solitude peut aussi bien être source de malaise, de rejet (non volontaire) ou d’isolement (volontaire) vis-à-vis de la société et du monde du travail que source de repos, de bien-être et de réflexion. Pour appuyer mes propos je vais vous donner un exemple quis’applique parfaitement à tous les hommes car ayant certainement tous passés par là. Lorsqu’on se querelle avec une autre personne qui nous est chère, nous voudrons certainement prendre du recul par apport à cette altercation car cela doit sûrement nous affecter si nous tenons réellement à l’autre. En prenant ce temps de réflexion où nous serons seul pour un moment – c’est-à-dire sans cet ami avec qui…