Cendrars-oeuvres
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André Durand présente
Frédéric-Louis Sauser-Hall
qui a pris le pseudonyme de
CENDRARS
(Suisse – France)
(1887-1961)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres
qui sont résumées et commentées
(surtout ses poèmes et ses romans).
Bonne lecture !
Né à La Chaux-de-Fonds le 1er septembre 1887, il eut pour père un Suisse, hommed’affaires louche, tandis que sa mère, une Écossaise, avait des problèmes psychiques. Sa jeunesse fut placée sous le signe des voyages. En 1894, sa famille quitta Neufchâtel, en Suisse, pour Naples, d’où elle s’embarqua pour Alexandrie avant de regagner la Suisse en 1902. Enfermé dans sa chambre par ses parents qui voulaient qu’il entre à l’école de commerce de Neuchâtel, il se serait, à l’âge de quinzeans, évadé par la fenêtre et aurait sauté dans le premier train en partance, quittant sa famille pour toujours, sa vie devenant un voyage perpétuel car il était désireux de « vivre partout à la fois ». Lors du terrible hiver de 1904, il se serait trouvé à Pékin où, pour chauffer un hôtel, il aurait été obligé de brûler des milliers de livres des éditions du Mercure de France, mais on est à peu prèssûr qu’il n’a jamais mis les pieds dans la capitale chinoise et qu’à cette époque, il était à Saint-Pétersbourg apprenti joaillier qui fréquentait des anarchistes, puis à Moscou, où il publia en 1907 une première plaquette de poèmes, traduite en russe. Après avoir parcouru la Russie en tous sens, être allé en Chine et en Perse, après avoir, pour survivre, fait plusieurs métiers, apiculteur,cultivateur de cresson, vendeur de cercueils, de couteaux de poche, de tire-bouchons, il rentra en Suisse, à Berne, où il aurait séjourné dans une clinique, où il rencontra Féla Poznanska, une juive polonaise qui fut sa compagne de l’avant-guerre, puis sa femme et la mère de ses trois enfants, où, en 1908, il s’inscrivit à l’université pour étudier la médecine, n’y trouvant que peu de réponses auxquestions qui l’assaillaient sur l’être humain, son psychisme, son comportement. Sous l’influence du ‘’Latin mystique’’ de Remy de Gourmont, il écrivit ses premiers poèmes :
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‘’Séquences’’
Recueil de poèmes
Commentaire
Blaise Cendrars allait les faire disparaître des éditions de ses poèmes.____________________________________________________________
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Après un court séjour à Paris, où il vécut la bohème, fraya avec tous les milieux, fréquenta tout le monde, il retourna à Saint-Pétersbourg où il écrivit :
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‘’Moganni Nameh’’
Roman
Commentaire
Il ne parut qu’en 1922, en quatrelivraisons dans la revue ‘’Les feuilles libres’’.
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Blaise Cendrars se plongea alors dans Schopenhauer, ayant une révélation par cette sentence, qui illumina son rapport à la réalité : « Le monde est ma représentation ». À partir de ce moment-là, il fit de sa vie un poème et écrivit la vie dans ses poèmes.
Ilpassa un moment en Belgique, puis à Londres où il devint jongleur et aurait connu un jeune clown nommé Charlie Chaplin avec lequel il aurait partagé une chambre minuscule, à Paris où il se lia avec le romancier populaire Gustave Le Rouge et rencontra la bande à Bonnot, de nouveau à Saint-Pétersbourg où il composa :
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‘’La légende de Novgorod ou de l’or gris et du silence’’
(1909)
Poème
«C’est alors seulement que j’étais un vrai poète.
Lorsque l’on a dix-sept ans – comme a dit Arthur Rimbaud –
on a que poésie et amour en tête…»
Commentaire
La mention de cette œuvre dont on loue «l’étonnante modernité» figura dans les bibliographies de Blaise Cendrars dès son premier livre «…