Bel-ami
Futur Bel-Ami, ce personnage est l’acteur principal du livre. C’est un bel homme, grand, bien fait, blond, avec une moustache et des yeux bleu clair.
Il nous est au début présenté comme un jeune homme sans le sou, timide et peu sur de lui. Cependant joli garçon, il plait à toutes les femmes: jeunes, vieilles, riches, pauvres, célibataires ou mariées.
En excellent opportuniste, il saisira lamoindre occasion pour la tourner à son propre avantage, utilisant les femmes comme des outils lui permettant d’arriver, en prenant bien soin de s’en délecter au passage, se souciant peu des moyens employés. Il n’hésitera pas à fendre ainsi des coeurs de femmes éperdument amoureuses de lui.
Au fil de son évolution, il prend de l’assurance, il devient plus fort et plus sûr de lui, plus habile dansses jugements et ses actes. Il deviendra également de plus en plus machiavélique et égoïste, pour terminer dans les bras d’une jeune fille riche à millions
Ancien ami militaire de Duroy, Forestier est présenté au début comme petit journaliste travaillant à La Vie Française. Dès le début du roman, celui-ci excite la convoitise de Duroy en lui laissant entendre qu’il était aisé d’arriver surtoutgrâce aux femmes. Il réussit à obtenir un poste de reporter à Duroy au sein de son journal, bien que celui-ci n’ait aucune expérience de ce métier.
D’abord présenté comme quelqu’un de tranquille, sûr de lui et de ses oracles, le personnage va rapidement montrer ses limites: fragile, inquiet de sa santé; un caractère qui s’aigrit rapidement. De plus, il doit en majeure partie sa situation à safemme, qui, entre autres, écrit ses articles..
Forestier porte en lui ces ambiguïtés: la force et le doute, l’optimisme et le pessimisme, l’ivresse de la réussite et la peur de la mort. Ces traits de caractère sont garants d’une richesse certaine qui s’estompe dans le cas de Forestier, victime des mauvaises habitudes contractées dans un journal où l’on trouve de tout pour tous les goûts, des idéespour toutes les sociétés.
Personnage le plus moderne du roman: une femme qui attire, fascine, donne sans donner, pleine d’un mystère savamment entretenu par le romancier.
Elle n’est qu’une femme un peu plus indépendante que les autres. Séduisante, elle a de la grâce et une distinction qui étonne. Mme Forestier est à l’image d’une société qui aime paraître et jouer, quand seuls comptent lesrésultats. Georges Duroy admire et fait siennes les dures leçons de la femme « politicienne ». Le règne de ces femmes est conforté, est celui des femmes tenant salon et jouant un rôle important en politique.
Mme Forestier aimée par Duroy au début du livre, est détestée à la fin. Elle l’aide pour son premier article, ce qui va le propulser dans le journal. De nos jours, ce serait elle la journaliste.C’est une femme forte.
Clothilde de Marelle.
Beaucoup mieux qu’une maîtresse sensuelle, avide des seuls plaisirs de la chair et de perversité. Bohême, jolie, avenante et gaie, elle possède le charme, la fantaisie et le mystère. Cette femme reçoit ses amis au restaurant et conduit son destin dans le sens d’une liberté totale. Elle se montre sincère, toujours affectueuse et passionnée. Elle serad’ailleurs tout au long du roman la plus fidèle et la plus respectées des maîtresses de Duroy.
Ce n’est pas une maîtresse de race, compliquée et hautaine, mais une femme qui veut vivre, profiter de tous les plaisirs que la société permet. Elle veut aimer de toute la force d’une passion qui s’exacerbe dans les difficultés mille fois répétées, mille fois vaincues.
. Walter.
Patron de La VieFrançaise, journal assoiffé de puissance politique et d’argent facilement gagné. Toutes les occasions sont bonnes pour faire de juteuses affaires. Obsédé par l’argent et le profit, il peut se montrer plus vaniteux que ses modèles, les directeurs du Gaulois et du Gil Blas.
M. Walter est un malin qui « roule tout le monde » , un gredin qui a le mérite d’accepter, en Bel-Ami, un gredin plus fort…