Le plaisir
Le plaisir se donne, se prend, il s’offre, se reçoit, il se partage. Purement subjectif, mon plaisir n’étant pas nécessairement celui d’autrui, le plaisir ne dépend que de ma propre appréciation, monplaisir est mien, il m’apporte une satisfaction, un bien-être… Tout plaisir est-il dès lors bon à prendre ? Chaque plaisir peut-il nous procurer un bien ? Ou peut-il se révéler sur le long termesource de souffrance et de malheurs ? Ne doit-on pas alors veiller à nos plaisirs et les régler pour qu’ils ne se transforment pas en passion destructrice ?
Les désirs sont aveugles et indéfinis parnature, il faut donc qu?il y ait un principe qu?il les régule et les coordonne. Cette force est nommée par le philosophe, prudence. Ainsi, tout défaut d?action entraîne une privation de plaisir et doncune baisse d?énergie puisque le plaisir accroît l?énergie. Mais à l?inverse tout excès d?action amène à un excès de plaisir qui empêche la raison de fonctionner et l?affaiblit. – C?est pour cela quela philosophie d?Epicure avait pour but de classifier les plaisirs et les désirs selon les catégories du nécessaire et naturels, naturels et non-nécessaires et non-naturels et non-nécessaire. Il s?agitde savoir savourer les plaisirs simples. Le plaisir apparaît de prime abord comme la seule joie que peut nous procurer l?existence. Il serait alors idiot de s?en priver. De plus, le plaisir permetd?augmenter notre énergie et notre puissance d?action. Chaque plaisir nous aide alors à nous épanouir davantage par la suite.
« Le plaisir extrême est proche de la douleur »
— Paul Valéry
Leplaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. (Epicure)
La liberté ne peut être limitée qu’au nom de la liberté. (Rawls)
L’être vivant est un être de besoins. Le plaisir est le nomgénérique de la satisfaction d’un besoin physique, affectif ou intellectuel ou encore de l’exercice harmonieux d’une fonction vitale. Le plaisir procure à l’être vivant une sensation agréable et…