La peste

septembre 19, 2018 Non Par admin

Les caractéristiques – Les références du livre

– Titre : La peste
– Auteur : Albert Camus
– Genre littéraire: Chronique
– Edition : Gallimard
– Collection : folio plus classiques
– Année de publication : 1947
– Nombre de pages : 310

Le résumé de livre

Dans l’introduction Camus nous décrit le lieu d’action,Oran. Oran est une ville commune dans laquelle ne vivent que des personnes quotidiennes qui ne donnent aucun sens à leur vie.
Tout à coup le médecin Rieux découvre des rats morts. Le nombre des cadavres augmente rapidement. D’un jour à l’autre les rats qui meurent disparaissent. Rapidement on a beaucoup de morts et les gens se rendent compte que la peste s’est déclarée. Le médecin Rieux, Tarrou, lepère Paneloux et le journaliste Rambert aident les gens malades, mais chaque un de sa manière. Après un an les rats sortent de nouveau mais ils ne meurent pas et la peste disparaît mystérieusement comme elle est venue

Cadre historique et géographique

L’histoire se déroule dans les années 1940. Il a pour théâtre Oran durant la période de l’Algérie française. Le contexte historiquepeut expliquer l’envie que l’auteur avait de montrer implicitement l’embrigadement des populations lors d’une invasion étrangère en période de guerre, la mort et le cahot. De plus a travers le personnage de Rieux témoigne de l’expérience qu’a vécut Camus durant l’occupation : Résistant au fléau, témoin et militant.

Présentation des personnages principaux

Bernard Rieux : II est,évidemment, le personnage-clef de la Peste. D’abord, parce qu’il est le chroniqueur de l’épidémie, ensuite parce qu’il est l’âme de la résistance au fléau. Témoin et militant : il est ce qu’a été Camus pendant l’Occupation. Il se caractérise d’abord par sa sensibilité, par son besoin de chaleur humaine. II aime sa femme et sa mère. II recueille Tarrou chez lui et, après l’avoir veillé durant son agonie,verse des larmes d’impuissance devant le cadavre de son ami. Il écoute avec patience Grand lui lire la première phrase de son impossible roman et lui donne son avis sur le choix d’un qualificatif. Il ne condamne pas Rambert, bien au contraire, quand celui-ci prétend à tout prix sauver son bonheur et il lui conseille de hâter sa fuite. II déclare Paneloux meilleur que son prêche, et, après unmouvement de colère que lui arrache la mort de l’enfant Othon, il lui promet de ne plus renouveler pareil éclat. Il inspire confiance même à Cottard. Il n’échappe pas plus qu’un autre à la fatigue, lorsque la peste a exigé de lui trop d’efforts. Si, à la fin, il a pris conscience qu’il devait parler pour tous, c’est qu’il n’y avait pas une de ses souffrances qui ne fût en même temps celle des autres.Mais c’est aussi un homme d’action, aux yeux de qui l’essentiel est de bien faire son métier. Loin d’être un homme d’étude comme Paneloux, c’est un praticien : il visite les malades, incise les bubons, observe les effets du sérum, presse les autorités de prendre les mesures indispensables. Il n’accepte pas de faire à Rambert un certificat de complaisance. Il s’endurcit contre la pitié, quand elledevient dangereuse : ainsi, pour poser les diagnostics dans les maisons dont on lui ferme la porte, il se fait accompagner par la troupe. Sa philosophie est assez simple. Elle lui a été enseignée, dans son enfance, comme à Camus,
par la misère, qu’il faut soigner avant d’en démontrer l’excellence. Entré dans la médecine un peu par hasard, il ne s’est jamais habitué à voir mourir. Aussirefusera-t’il cette création où des enfants sont torturés. Son idéal est modeste : à l’héroïsme et à la sainteté, il préfère l’honnêteté; moins que le salut de l’homme, c’est sa santé qui l’intéresse d’abord. Il penche pour l’indulgence, professe un relatif optimisme « II y a dans les hommes plus de choses à admirer qu’à mépriser, mais il est sans illusion sur l’avenir, car son métier lui a appris qu’il…