L’axploitation enfantine
DEVOIR DE CULTURE GENERALE ET D’EPRESSION ECRITE N°2
QUESTION N°1 :
Le document 1 représente un article de presse extrait du journal « Le Monde » datant du 13 Octobre 2006.L’auteur de cet article est le journaliste Benoît Hopquin, envoyé spécial de ce quotidien dans la ville de La Esperanza aux canaries. La présence du nom de l’organe « Le Monde » nous permet de déduire immédiatement cetteinformation sur le genre du texte, tout comme la mise en page en colonnes et la présence de titres, sous titres, et d’une illustration.
Le genre du texte est donc définit comme un article de presse et plus précisément comme une chronique. En effet, le titre « Chronique de clandestins (4) », nous informe qu’il s’agit du quatrième volet d’une chronique sur des clandestins.
Ce texte est extraitd’un journal. Le but est donc de diffuser de l’information. Ce document 1 représente alors un article de presse de type informatif. Ici, le but de l’auteur est de nous informer sur la situation des enfants du Sénégal, des mineurs plus particulièrement, victimes de l’exploitation par leur famille d’origine et exilés sur l’archipel des Canaries pour aller y travailler. Notons que la carte jointe autexte nous renseigne sur le contexte géographique du sujet qui est traité. En effet, nous situons ainsi le pays d’origine de ces enfants, l’archipel sur lequel ils sont transportés et enfin sur la distance à parcourir.
Benoît Hopquin traite ici le sujet de l’exploitation des enfants du Sénégal à travers la vie de trois mineurs, Pape Omar, Massek et Modou, respectivement âgés de 13, 14 et 17 ans.Par le biais de leur histoire, l’auteur aborde l’exploitation enfantine sous plusieurs dimensions.
Tout d’abord, la clandestinité de ces jeunes enfants, exilés illégalement vers les Iles canaries pour normalement y travailler .Le récit de leur pénible traversée, avec notamment des paroles rapportées au discourt direct, évoque le sentiment et le regard que ces mineurs portent sur leur sort.
Deplus, Benoît Hopquin met l’accent sur le rôle des familles d’origine dans le destin de ces enfants de par leur situation sociale révélant une pauvreté certaine et une culture influant sur le travail avant la majorité.
L’auteur évoque ensuite les aides, la solidarité mises en place face à ce problème mais aussi le rôle du pays « d’accueil » en termes de loi et du respect des droits de l’enfant. Letitre même de l’article, « Le havre de l’école du Hogar », la phrase en gros caractère et entre guillemets ainsi que les informations fournies dans l’article nous montrent que des actions sont menées par des associations telles que Solidarité nouveau Monde ou la Croix-Rouge pour humaniser le sort de ses enfants leur offrant un hébergement et l’accès à une éducation minimale. Les lois du paysd’accueil ne permettent pas le travail des mineurs et à ce titre les droits de l’enfant semblent être respectés du côté du pays d’accueil.
Enfin, l’auteur évoque clairement la dimension psychologique de l’exploitation enfantine en abordant les pressions morales des familles sur leurs enfants qui ne sont finalement pas en droit de travailler, le traumatisme de la pénible traversée mais aussi et malgrétout la bonne humeur dont font preuve ces enfants.
QUESTION N °2 :
Le document 2 est un document iconographique. Il s’agit de la photographie d’un morceau d’une fresque réalisée par les enfants d’une école primaire du Cap, en Afrique du Sud. Cette photographie à été prise en 1998 par Elisabeth Deliry Antheaume pour le compte de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement).
Cettereproduction est accompagnée d’un texte qui nous renseigne sur les auteurs de cette fresque et sur les raisons de son élaboration, c’est-à-dire la demande de leur professeur d’exprimer par le dessin, la peinture la vision qu’ils ont des droits de l’enfant. Ce petit texte nous renseigne sur le contexte dans lequel cette fresque à été crée. La date qui nous est fourni, 1998, nous donne le…