Traduction texte de ball et brown an empirical evaluation of income numbers
CFA 233 Initiation à la recherche en CCA
Traduction du texte An empirical evaluation of accounting income numbers par Ray Ball et Philip Brown
Une Evaluation empirique des chiffres du résultat comptable
(Attention, toute les quotations n’ont pas été traduites)
Les théoriciens comptables ont généralement évalué l’utilité des pratiques comptables par l’extension de leur accord sur unmodèle analytique particulier.
Le modèle pourrait consister en seulement quelques assertions ou en un argument rigoureusement développé. Dans chaque cas, la méthode d’évaluation a été de comparer les pratiques existantes soit avec la pratique la plus adéquate induite par le modèle soit avec certains standards dont le modèle induit toutes les pratiques qu’il devrait avoir.
Le défaut de cetteméthode est qu’il ignore une source significative de connaissance du monde, à savoir, la mesure dans laquelle les prédictions du modèle se conforment au comportement observé.
N’est-il pas suffisant de défendre une étude analytique en partant du principe que ses hypothèses sont empiriquement supportables, comment peut-on savoir qu’une théorie regroupe toutes les suppositions pertinentes supportables?
Et comment peut-on expliquer les pouvoirs de prévision de propositions qui sont basées sur des hypothèses invérifiables comme la maximisation d’une fonction d’utilité ?
De plus, comment peut-on se résoudre aux différences entre les propositions qui se dégagent de la considération des différents aspects du monde ?
Les limitations d’une approche complètement analytique de l’utilité sontillustrées par l’argument qui est que les chiffres relatifs au résultat ne peuvent pas être définis substantivement, qu’ils manquent de signification et sont donc d’une utilité douteuse.
L’argument provient en partie du développement d’un patchwork de méthodes comptables destinées à faire face à de nouvelles situations dès qu’ elles surgissent.
Les comptables ont déjà traité de thèmescomme : la consolidation, des bails, des fusions, de la recherche et développement, des changements de niveau de prix, des taxations, pour ne nommer que quelques secteurs à problèmes. Et parce que la comptabilité manque d’un cadre théorique universel, les différences dans la pratique se sont alors développées.
Par conséquent, le résultat net représente un ensemble d’éléments hétérogènes. Il estainsi perçu comme étant un résultat dénué de sens, « ne ressemblant pas à la différence entre vingt-sept tables et huit chaises ». Sous cet angle, le résultat net peut être défini seulement comme le résultat d’une application d’un jeu de procédure {X1, X2,…} avec une série d’événements {Y1, Y2, ….} qui n’aurait aucune autre signification substantive définitive.
Canning observe :
Ce qui estexposé comme une mesure d’un résultat net ne pourra jamais supposé être un fait dans tous les sens du terme, excepté que c’est le chiffre qui en découle quand le comptable a fini d’appliquer les procédures qu’il adoptent.
La valeur de tentatives analytiques pour développer des mesures capables d’interprétation définitive n’est pas remis en question. Ce qui est remis en question est le fait qu’unmodèle analytique « does not itself assess the significance of departures from its implied measurements ». De là il est dangereux de conclure qu’ en l’ absence de nouveaux tests empiriques,un manque de signification substantif implique un manque d’utilité.
Une évaluation empirique « of accounting income numbers » nécessite l’accord « as to what real world outcome »constitue un test appropriéd’utilité. Parce que le résultat net représente un chiffre qui a un intérêt particulier pour les investisseurs, le résultat (« outcome ») que nous utilisons comme critère de prévision est la décision d’investissement comme il est reflété dans les valeurs des actions Tant le contenu que le timing des chiffres d’un résultat net annuel existant seront évalués puisque l’utilité pourrait être…