La peste – albert camus
La Peste Albert Camus
I/ Situer l’œuvre
Cette œuvre a été éditée en 1947 pour la première fois. L’auteur en est Albert Camus. Il est né le 7 novembre 1913 en Algérie française et décéda le 4 janvier 1960 en France. Il a été couronné à 44 ans par le Prix Nobel de littérature en 1957. À l’école communale à Alger, il est remarqué en 1923 par son instituteur, Louis Germain, qui lui donne desleçons gratuites et l’inscrit en 1924 sur la liste des candidats aux bourses, malgré la défiance de sa grand-mère qui souhaitait qu’il gagnât sa vie au plus tôt. En 1934, il épouse Simone Hié. Il fut l’auteur de plusieurs succès (dont La Peste 1947) : L’Etranger 1942, La Chute 1956.
II/ Caractériser l’œuvre
A. Globalement
Il s’agit d’une œuvre littéraire qui appartient au genre du récit.
B.Précisément
L’histoire est racontée à la 3e personne mais l’on apprend à la fin du livre qu’un des personnages est le narrateur. Les événements sont racontés dans l’ordre chronologique car il s’agit d’une chronique. Cette œuvre est essentiellement de la description, malgré des passages d’action. L’action se passe à Oran, ville d’Algérie, dans les années 1940, l’auteur n’a pas préciser précisément lesdates.
Situation initiale : Oran, un jour d’avril, le docteur Rieux découvre le cadavre d’un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pense que ce sont des mauvais plaisants qui s’amusent à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. Rieux accompagne son époux malade à la gare, pour qu’elle se soigne dans une ville voisine. Et le nombre de rats morts ne cesse d’augmenter. Maintenant ilen est qui sortent en vacillant à la lumière pour y mourir aussitôt. L’angoisse s’accroît. Quelques personnes se plaignent à la municipalité. Le nombre de cadavre diminue soudainement. Les rues retrouvent leur propreté, la ville se croit sauvée. Monsieur Michel tombe malade. Il a des bubons aux aisselles et une forte fièvre. Rieux essaie de le soigner mais en vain, il ne peut rien faire. Leconcierge succombe à un mal violent et mystérieux. Rieux est sollicité par Grand, un employé de la mairie. Il vient d’empêcher un certain Cottard de se suicider.
Elément perturbateur : Les morts se multiplient. Rieux consulte ses confrères. Le vieux Castel, l’un d’eux, confirme ses soupçons : il s’agit bien de la peste. Après bien des réticences et des tracasseries administratives, Rieux parvient à ceque les autorités prennent conscience de l’épidémie et se décident à « fermer » la ville.
Péripétie 1 : Les habitants doivent composer avec l’isolement aussi bien à l’extérieur de la ville qu’à l’intérieur. Ils éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l’extérieur. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de sa compagne, demande en vain l’appui deRieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait, en avril, pour des raisons inconnues tenté de se suicider, semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Les habitants d’Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration, en s’abandonnant à des plaisirs matériels. Grand, employé de la mairie, se concentre sur l’écriture d’un livre dont il réécrit sanscesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l’instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité.
Péripétie 2 : Tarrou, fils d’un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie. Lui ne croit qu’en l’homme. Il fait preuve d’un courage ordinaire et se met àdisposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint.
Péripétie 3 : C’est l’été, la tension monte et l’épidémie redouble. Il y a tellement de victimes qu’il faut à la hâte les jeter dans la fosse commune, comme des animaux. La ville est obligée de réprimer des soulèvements et les pillages. Les habitants semblent résignés. Ils donnent l’impression d’avoir perdu leurs…