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Sarkozy veut renforcer les contrôles sur les cômeurs refusant des offres d’emploi disponibles
1 Le président de la République s’est prononcé jeudi pour un renforcement, à la faveur de la sortie de crise, des contrôles exercés sur les chômeurs, estimant qu’il s’agissait d’un élément de « justice sociale envers les salariés et les ouvriers qui travaillent dur ».« Puisque nous commençons à sortir de la crise, il va falloir faire des contrôles, je suis désolé de le dire mais je le pense, plus précis et plus exigeants pour les chômeurs qui bénéficient d’allocations et qui refuseraient des offres d’emploi disponibles », a lancé Nicolas Sarkozy lors d’une table ronde sur l’avenir de l’industrie à Issoire (Puy-de-Dôme). « Etre au chômage est un drame. L’immensemajorité des chômeurs subit le chômage. Il est normal de les accompagner, de les soutenir. Mais si on est au chômage, on a le devoir soit d’accepter une demande d’emploi raisonnable proposée, soit d’accepter un cursus de formation professionnelle pour recycler vos compétences et pouvoir prendre une offre d’emploi », a-t-il ajouté.
« On avait 500.000 chômeurs de plus, c’était pas le moment derenforcer les contrôles parce que dans l’ambiance de crise, il fallait soutenir les gens qui étaient licenciés économiques et qui n’y étaient pour rien », a également estimé le chef de l’Etat. « Maintenant qu’on sort de la crise, c’est un problème de justice, de justice sociale envers les salariés et les ouvriers qui travaillent dur que de s’assurer que celui qui est au chômage et qui a desallocations grâce à la solidarité nationale fera tous les efforts pour accepter une offre d’emploi, pour accepter une formation pour s’en sortir », a-t-il insisté. « Ne pas contrôler, ne pas exiger des résultats de ce point de vue, me semble-t-il, est injuste », a conclu le président.
1 LES ECHOS (SOURCE AFP) 7/04/2011
La hausse des taux de la BCE (Banque Centrale Européenne)
2 Si elle neconstitue pas une surprise, la décision de la BCE de remonter ses taux pour la première fois depuis près de 3 ans constitue un tournant.
3 La BCE a mis fin jeudi à la période la plus accommodante de son histoire en annonçant une hausse de son principal taux directeur de 25 points de base, à 1,25%. Il était bloqué à son niveau plancher de 1% depuis mai 2009. Et il faut remonter à juillet 2008 pourretrouver une décision de hausse des taux. Même si le relèvement est encore très limité, il s’agit donc bien d’un tournant dans la politique monétaire européenne. Et il est d’autant plus remarquable que la BCE est la première grande banque centrale à opter pour un resserrement.
4 Une hausse des taux par la banque centrale a potentiellement plusieurs effets négatifs sur l’activité. Car lesbanques qui se refinancent auprès d’elle vont répercuter cette augmentation du coût de leurs ressources sur leurs clients, qu’il s’agisse des entreprises ou des ménages. Et c’est encore plus vrai pour les banques les plus fragiles qui ont moins accès au marché. Au final, c’est la consommation et l’investissement qui risquent de souffrir. Mais les effets varieront suivant les pays. C’est enparticulier le cas dans le domaine immobilier. Là où les crédits logement à taux variables dominent, la hausse des taux de la BCE aura pour conséquence d’alourdir immédiatement la charge de remboursement des emprunteurs. Or les taux variables représentent 90% des prêts immobiliers en Espagne et en Italie. En France, où les taux fixes règnent à 90%, la hausse a pour effet d’exclure du marché des candidats àla propriété.
Source : Lexpansion 7/04/2011
La catastrophe au Japon va peser sur la croissance américaine
Optimisme des patrons, dynamisme de la consommation, reprise des créations d’emplois … l’année 2011 commençait sous de bons hospices laissant espérer une vraie reprise aux Etats-Unis. Mais les récents évènements internationaux ébranlent un à un les piliers de la croissance…