Toursime côte d’azur

janvier 12, 2019 Non Par admin

La dimension humaine du secteur littoral de la côte d’Azur en période estivale

La Côte d’Azur a un long passé historique et artistique, depuis la préhistoire jusqu’à l’art contemporain, en passant par l’époque romaine et la période baroque. Aujourd’hui, plus de 150 sites de visites dotés d’un centre d’accueil totalisent 7 millions d’entrées annuelles. Elle dispose ainsi d’une forte culture dutouriste même s’il est vrai que le niveau de formation lié aux métiers touristiques de la population pourrai s’améliorer d’avantage.
A une offre culturelle importante devrait faire écho une demande touristique forte. Il apparaît en effet que pour environ un touriste sur dix, la motivation culturelle joue un rôle important dans le choix de la Côte d’Azur.
Parmi les principales manifestationspouvant motiver à elles seules un déplacement, on trouve en tête de liste le Grand Prix de Monaco, principale date du calendrier des manifestations azuréennes, et qui coïncide souvent avec le Festival du Film de Cannes, manifestation à la fois professionnelle et culturelle ainsi que le carnaval de Nice qui contribuent a attirer la curiosité de la Côte d’Azur.
C’est au travers de spécificités locales,que l’on peut apercevoir les différents styles de vie de la population et notamment grâce à la gastronomie. Sur la Côte d’Azur, on perçoit souvent l’influence de la cuisine italienne.

Quelques plats traditionnels :
Ratatouille niçoise, salade niçoise, farcis niçois, pissaladière, socca, beignets de fleurs de courges, tian de courgettes, brissaudo, omelette de poutine, artichaut barigoule,barbajuan (ravioli aux blettes), pichade (tarte tomates, anchois, oignons, herbes) bagna cauda, etc…

Un grand nombre de ces plats sont à l’honneur dans toute la région Paca, ( soupe au pistou, salade niçoise, ratatouille niçoise, anchoïade…). Mais la Provence a aussi ses plats comme la célèbre bouillabaisse, la daube provençale, tomates à la provençales, les ganses, chichifregi ( long beignetfrit ), panisse, navettes ( biscuits à la fleur d’oranger ) ; le fromage de chèvre du Rove, calissons d’Aix, tapenade, fougasse et tant d’autres encore…

La Provence fait partie de l’ensemble des pays d’oc (du sud de la France), au sein desquels elle présente une nette spécificité. La culture provençale est profondément latine et méditerranéenne. Elle se manifeste notamment par :
Un modeparticulier de relations aux personnes, aux choses et aux faits, marqué par une sociabilité ouverte, qui se vit à l’extérieur et protège une intimité secrète, qui rapproche les pays d’oc de l’Italie et de l’Espagne.
Des habitudes alimentaires différentes du reste de la France non méditerranéenne, qui sont remarquées pour leurs parfums et pour leurs qualités (huile d’olive, herbes, ail, tomate,légumes charnus, viandes mijotées et poissons frais…)..
Des traditions vivantes et toujours réactualisées, comme les jeux (boules, joutes nautiques), la chasse, les chants et danses accompagnés par les instruments locaux (galoubet -sorte de fifre- et tambourin) lors des fêtes de villages et de quartiers.
La langue d’oc, qui prend en Provence la forme du provençal et qui marque tant le français parléen Provence (accent du Midi, mots locaux, façons de dire très imagées,…). Cette langue, écrite depuis le moyen-âge, couronnée par le Prix Nobel de littérature de Frédéric Mistral en 1904, a connu un certain recul dans la pratique orale quotidienne au cours du XXe siècle. Le pouvoir central français a en effet tenté de l’y exclure définitivement. Mais beaucoup de Provençaux ont conservé leurlangue, point central de leur identité culturelle : on estime à 500.000 ceux qui la parlent et 1 million de plus ceux qui la comprennent seulement. La langue fait aujourd’hui un retour remarqué dans la vie publique (signalisation routière, médias, reconnaissance sociale, etc.).
Une identité culturelle particulière fortement ressentie par les Provençaux, notamment face au pouvoir central parisien et…