La place des femmes dans la société
– La place de la femme : slaire des femmes, nom de la femme, mères porteuses, droits de l’épouse- Le nouveau statut de l’enfant : droits de l’enfant, adoption, enfant-roi-Une diversité des familles : pacs, concubinage, monoparental, homosexuel
Insee :
Les inégalités de salaire entre les hommes et les femmes atteignent 29,2 % en Europe, allant même jusqu’à 51% en Autriche.
En moyenne, leshommes gagnent 29,2% de plus que les femmes en Europe, allant même jusqu’à 51 % en Autriche. C’est en Belgique que les écarts sont les plus réduits, les hommes gagnant « seulement » 15,5% de plus que les femmes. La France se place bien, juste après la Pologne, mais les écarts y sont tout de même de plus de 20%.
Ces écarts de rémunération s’expliquent en partie par le fait que les postes occupés parles hommes et les femmes ne sont pas les mêmes : les hommes demeurent mieux représentés aux niveaux supérieurs des hiérarchies, et ils disposent encore en moyenne d’une ancienneté supérieure. Ces écarts résultent aussi pour partie de l’orientation scolaire des jeunes filles qui les conduit vers les fonctions qu’on leur juge « naturelles », comme la communication ou les ressources humaines.
Cesdonnées intègrent des générations très différentes, et les inégalités sont moins marquées dans les jeunes générations, même si on reste toujours loin de l’égalité. Il faut noter qu’il s’agit de temps plein : si on incluait les salaires à temps partiel (parfois contraints) les écarts seraient encore plus importants
Dans l’Union européenne, les femmes sont de plus en plus nombreuses sur le marché dutravail et majoritairement plus diplômées que les hommes (59% des titulaires d’un diplôme universitaire sont des femmes). En moyenne, elles ont pourtant un salaire inférieur au leur de 15%. La Commission européenne fait ce constat dans un rapport rendu public au mois de juillet, alors que l’année 2007 a été décrétée « année européenne de l’égalité des chances ».
Plusieurs raisons concourent à laperpétuation de cette situation : spécialisation traditionnelle des femmes dans des métiers moins valorisés, parcours professionnels souvent interrompus, recours fréquent au travail à temps partiel, emplois précaires, etc… Les femmes sont plus souvent touchés par la pauvreté, notamment les personnes âgées et les parents isolés, et par le chômage de longue durée.
Le rapport préconise de renforcerles orientations de la feuille de route 2006-2010 pour l’égalité entre les femmes et les hommes publiée en mars 2006. Il préconise des mesures spécifiques pour relever les niveaux de salaires dans les professions féminisées et demande que des instruments permettant de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle soient mis en place pour la garde d’enfants notamment mais aussi grâce à unmeilleur partage des responsabilités familiales (pour les congés parentaux par exemple).
nom de la femme
La femme conserve son nom en se mariant. Le mariage a pour effet de donner « l’usage » du nom du conjoint à chaque époux. Ce n’est qu’un droit d’usage qui est perdu en cas de divorce (article 264 du Code civil issu de la loi n° 2004-439 du 26 mai 2004, article 16). La réforme du droit du nompar la loi n° 2002-304 du 4 mars 2002 n’a pas entraîné de modification concernant le nom des époux: chaque époux garde son nom, mais l’usage autorise la femme à porter le nom du mari (seul ou en l’accolant au sien; dans le nord de la France, existe aussi un usage autorisant le mari à accoler le nom de la femme au sien). En se mariant, la femme garde son nom dit « de jeune fille ». Elle peut sous cenom accomplir tous les actes de la vie courante : ouvrir un compte bancaire, faire établir une carte d’identité, signer des chèques… et des actes plus importants tels que les actes authentiques.
Toutefois, le mariage donne la possibilité à la femme, si elle le souhaite, de prendre le nom de son mari.
La femme mariée (tout comme son époux) peut également accoler le nom de son conjoint à son…