Le visage de l’autre chez levinasse
L’étique : Levinas et le visage de l’autre
On a souvent tendance à confondre la morale et l’éthique qui, dans certaines conceptions philosophique, sont différentes. Si la morale à tendance àdistinguer le bien du mal, au sens kantien, l’éthique ,elle,ce place par delà même les concepts de bien et de mal. Le sujet ne se place pas sur des positions dont il est l’héritier culturel, tel lamonogamie en occident, mais il établit lui même des critères dans le but d’acquérir un savoir pour lui même. De ce fait l’éthique sert la fin recherchée du sujet, ce qu’il souhaite être. En prenant comptede cela on pourrait dire que l’éthique peut se définir comme acte car elle établit les critères d’une action responsable pour soi, autrui et la société. On ne suit pas l’étique comme on pourraitsuivre la morale, comme une tradition : elle est partie prenante de la construction de soie. Pour définir ce processus Spinoza dit que l’étique est la manière par laquelle un individu peut augmenterd’être, d’agir et de penser.
En revanche chez Levinas, éthique et morale se confondent en une philosophie première par laquelle sa conception du sujet et du rapport au monde dépendent de cette expériencefondamental,qui a pour nom: la rencontre du « visage de l’autre ».
Pour Levinass la vue du visage de l’autre, et ce au sens littéral, demande ou plutôt ordonne « tu ne tueras point »,expressiondirecte de la parole Divine. Toute la conception de Levinas découle d’une expérience central : celle de la vulnérabilité de l’autre et solidairement celle de ma responsabilité envers lui. En effet endécouvrant ce visage nu ( dénuement est ici employé ici au sens de vulnérabilité) deux actions contradictoire s’opèrent sur mon être : on ressent l’envie de meurtre du à la vulnérabilité en même temps quenotre devoir à le protéger de pars cette même vulnérabilité.
La rencontre du visage de l’autre s’opèrent en un acte d’emblée éthique : en effet si le regard était lié à la seule perception, on…