Règles d’art pour concevoir un catalogue de produits de luxe
Face à l’omniprésence, désormais acquise, d’Internet dans l’élaboration des stratégies de communication et de vente de l’ensemble des annonceurs, le catalogue papier demeure une valeur sûre pour véhiculer l’image de marque de l’entreprise. Néanmoins, tous les catalogues ne se ressemblent pas. Certaines enseignes, parce qu’elles commercialisent des produits d’excellence ou encore parce qu’ellesont adopté un positionnement haut de, gamme, se doivent de réaliser un support personnalisé. Que ce soit en B to C ou en B to B, concevoir un catalogue qualitatif requiert non seulement un certain savoir- a faire mais également et surtout répond à un ensemble de règles bien précises.
Les points clés
Huit règles incontournables pour donner une touche de luxe à son catalogue
Un catalogue haut degamme ne se conçoit pas tout à fait selon le même modèle qu’un outil de vente à distance traditionnel. Véritable miroir de l’image de l’annonceur, tout dans sa conception doit être en accord avec son positionnement.
1 Refléter l’image de marque
Tous les éléments graphiques d’un catalogue participent à la construction de la communication visuelle de l’entreprise. Si l’annonceur et son offreproduits se positionnent sur le haut de gamme, le catalogue doit refléter cet esprit dans ses moindres détails. Avant de se pencher sur la réalisation même du support, il convient de définir très précisément la cible visée (CSP, style de vie, âge, etc.) et de déterminer les attentes de cette clientèle. Beaucoup d’entreprises s’inspirent par exemple des codes de la presse dans la réalisation de leurcatalogue. Certains peuvent pousser l’exercice jusqu’à se doter de ce que les experts appellent un «magalogue», à mi-chemin entre présentation des gammes et contenu rédactionnel en rapport avec l’univers de la marque (comme le Rosebuzz de Venteprivee.com).
2 Un format hors norme
Haut de gamme est obligatoirement synonyme de format différenciant. Le A4 est donc peu usité dans ce cas-là, excepté pourles marques qui optent pour une version magazine de leur catalogue. Pour les autres, tout dépend du secteur, mais le carré semble avoir la préférence des annonceurs. Ce format offre plus d’espace et donne immédiatement une impression d’aération, notamment en mettant en valeur les visuels. Les formats à l’italienne (horizontaux) et les grands formats (30 X 40 cm par exemple) ont également la cote.Leur taille leur confère une image différente qui séduit les marques les plus luxueuses. Attention tout de même à la «main»: en effet, ces grands formats, si la couverture n’est pas d’un grammage suffisant (au minimum 250 g/m2), présentent l’inconvénient de se plier ou de s’enrouler à l’utilisation, rendant leur consultation malaisée.
3 Soigner la couverture
La couverture du catalogue est lepremier contact avec le client. Elle doit immédiatement imposer l’image haut de gamme qui se retrouvera tout au long des pages intérieures. Les dos carrés seront préférés aux dos brochés. La texture doit être assez épaisse, avec des grammages de 200 à 300 g/m2 minimum, voire davantage si l’on souhaite s’approcher le plus possible d’un modèle «livre». La couverture est le terrain d’expression desmatières les plus originales: carton, plastique, pelliculage, satiné, il n’y a quasiment pas de limite, en dehors des contraintes budgétaires. Au choix, une couverture plus sobre pourra également subir un traitement de surface spécial, tel qu’un gaufrage ou un vernis sélectif. Enfin, certaines marques optent pour la présence d’une égérie «people» en couverture. Un choix qui peut permettre d’apporterune touche «glamour» à la marque mais qui peut aussi, dans certains cas, «cataloguer» l’image de l’annonceur…
4 Le choix crucial du papier
Un papier ne suggère pas la même chose s’il est fin ou épais, mat ou brillant, couché ou non. D’où l’importance de faire le bon choix de support au risque de décevoir le client une fois la couverture tournée. La première règle consiste à opter pour des…