Avons nous le devoir de faire le bonheur des autres
PHILO : L’état est-il l’ennemi de la liberté ?
INTRO :
L’état est assimilable au gouvernement et à l’ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. Cette définition implique que l’état exerce une contrainte par le biais de ses institutions et de ses lois. La justice instaurée par l’Etat de droit est évidemment indispensable à la sécurité de chacun.
La liberté estl’absence de contrainte, la possibilité de faire ce que l’on veut, tout en restant dans la limite du raisonnable
On peut dire qu’il y a deux types de liberté, puisqu’il y a différentes façon de l’interpréter selon les différents caractères :
– la liberté dans un point de vue négatif c’est-à-dire le refut total de soumission, de servitudes et de contrainte. Ici on serai dans une forme de rébélioncontre la société.
– la liberté dans un point de vue positif c’est-à-dire le comportement humain volontaire, spontané et autonome. Ces deux formes de liberté impliquent donc deux formes de lois selon le point de vue des individus.
Pour restructurer la problématique L’état est il l’ennemi de la liberté ? Nous allons nous demander comment se sentir libre, aspiration légitime de tout individu,dans un état qui est structuré par des lois, ces lois régissent toutes notre vie.
? L’absence de loi amènera à la destruction de la liberté :
Si tout le monde fait ce qu’il veut quand il veut et ou il veut, on tendrait à être dans un monde anarchique. Cela poserait problème, créerait des conflits fréquents, et développerait l’agressivité. La situation de conflit permanent deviendraittrès vite invivable, donc destructrice de notre vie. Cela amènerait à la loi naturelle de la jungle, la « guerre de chacun contre chacun » d’après Hobbes, puisqu’il y a rivalité entre chaque individu. Chaque individu voudrait défendre sa fierté, afin de se faire respecter : notre liberté naturelle est limitée par la force, c’est pourquoi nous pouvons dire que « la liberté des uns s’arrête la ou laliberté des autres commence ».
Prenons l’exemple du surenchérissement : Celui qui se sent agressé va vouloir se venger, il aura donc tendance à surenchérir. Celui qui subit la vengeance la voit comme une nouvelle agression. On en vient donc a un cercle vicieux. Ainsi le rôle de la loi et de la justice est de limiter ces agressions sans fin.
Ainsi notre liberté d’agir comme on l’entend,détruirait notre liberté même, autrement dit l’absence complète de loi détruirait notre liberté. La loi ne restreint pas notre liberté, elle y contribue. C’est-à-dire que sans la loi nous ne contrôlerions pas nos désirs.
? La liberté civile dépend de l’état et des ses fonctions :
La justice instaurée par l’état garantit donc la paix, la sécurité et surtout l’égalité, puisque tout le monde ades limites qu’il ne peut pas dépasser. En effet, si nous ne pouvons pas sortir sans crainte d’être agressé à chaque coin de rue, notre liberté n’a plus aucun sens, c’est pourquoi d’après John Locke « la finalité de la loi n’est pas d’aboutir ou de restreindre, mais de préserver et d’élargir la liberté. ». Obéir à la loi nous rend maître de nos actes, et donc capable de contrôler nos volontés,ainsi elle nous permet d’être libre dans le cadre de la société dans laquelle nous vivons.
Prenons un exemple. Dans la vie de tous les jours, si nous sommes fumeur, que nous allons prendre un café dans un bar, nous voudrions allumer une cigarette et passer un bon moment entre amis. La loi interdit de fumer dans les lieux publics ainsi dans ce cas l’Etat est une contrainte à notre liberté,puisque nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons. Or ici la loi implique le respect, en nous obligeant à ne pas gêner un individu non fumeur qui peut être présent dans le bar.
La liberté bornée par des lois permet de contrôler nos désirs et donc de se respecter les uns les autres, et ainsi vivre dans une société en paix.
Donc Si l’existence même de la société engendre un conflit entre…