Violences conjugales

janvier 6, 2019 Non Par admin

La place de la femme dans la société française

Les femmes et les violences conjugales

Statistiques

Introduction:

Le terme de violences conjugales regroupe différentes formes de violence au sein du couple. Ces violences sont exercées par un partenaire et s’inscrivent dans un processus évolutif, elles peuvent être d’ordre physique (coup, mutilation, meurtre), psychologique(chantage,pression), économique (privation de l’argent du couple), verbale (humiliation, insultes) ou sexuelle.

Il est difficile de quantifier les violences conjugales car peu d’études ont été effectuées sur le sujet, les chiffres ne sont donc pas forcément très fiables car ils proviennent de différents organismes : des associations principalement, de la police, de la gendarmerie, des ministères (de lajustice…) ou encore de sondages réalisés à la demande de l’État
Malgré la connaissance de ces violences, rien n’a vraiment été attenté pour y faire face avant le XXIème siècle.

Cet exposé s’appuie donc principalement sur des chiffres délivrés par l’Enquête Nationale sur les Violences envers les Femmes en France (ENVFF).

Problématique : quelles sont les différentes statistiques concernantles violences conjugales en France pour les femmes?

I – Étude des violences conjugales sur une période de neuf ans

Un fléau de grande envergure :

Avant l’an 2000, seules quelques enquêtes ont été menées, révélant des chiffres élevés sur les violences au sein du ménage : en 1999 par exemple, 400 femmes sont décédées à la suite de ces violences sur les 1,5 millions de femmes en ayant subi,soit 5% de la population féminine. Pourtant ces violences sont connues de tous et des actions ont été mises en place, dès les années 1970, pour aider les femmes battues, d’abord les foyer puis des centres d’écoute et d’accueils spécialisés. Cependant, la justice n’intervient que plus tard. En effet, en 1895, sur 2823 plaintes pour violences sexuelles, il y a eu 618 condamnations, soit 15,4%;c’est-à-dire que 78% des plaintes n’ont été suivies de condamnations.

C’est d’ailleurs en 2000 que le secrétaire d’État aux droits des femmes a commandé la première vraie enquête portant sur les violences conjugales, elle a été réalisée par ENVEFF de mars à juillet 2000 auprès de 6970 femmes.
Toutefois, la probabilité qu’une femme meurt sous les coups de son compagnon au cours d’une année estextrêmement faible, de l’ordre de 0,000005. Mais ces violences sont très courantes, encore aujourd’hui. En effet, elles représentent plus de 40% de l’ensemble des actes de violences.

Images d’un cours métrage pour une campagne publicitaire de 2009, en Angleterre, pour sensibiliser aux violences au sein des couples.

Les violences meurtrières au sein du couple on fait l’objet d’un rapport, on yapprend que 30% des victimes ont été poignardées, que 30% ont été abattues par armes a feu, que 10% ont été étranglées par leur conjoint et que 10% ont été rouées de coups jusqu’à la mort.

Victime de violence conjugale, cette femme a été défigurée par de l’acide que lui a lancé son mari.

De 2000 à 2009 :

C’est études ont été menées entre 2000 et 2009 et publié entre 2001 et 2010, ellesconcernent les femmes âgées entre 20 et 60 ans et résidant en France. Ces différents chiffres proviennent d’associations et de l’INSEE, l’institut national de la statistique et des études économiques. Cependant, pour 2002, 2003 et 2005, certains chiffres ne sont pas disponibles, par manque d’étude.
Cette absence peut être expliqué ; en effet, en 2002 le gouvernement et diverses organisations ont étudiéles statistiques parues les années précédentes afin d’évaluer concrètement ces violences. A partir de 2003, différentes mesures ont été prises : au niveau sociale avec la mise en place de réelles campagnes pour sensibiliser le publique à ces violences mais aussi au niveau économique et juridique : le gouvernement a aidé financièrement quelques associations et a lancé des projets de lois afin de…