Controle de gestion
Première partie
Première partie 2
Introduction au contrôle de gestion. 3
1. De la comptabilité générale à la comptabilité analytique. 3
2. Le contenu de la comptabilité analytique. 4
La méthode des coûts variables 4
Cas 1 : AEKI. 8
Cas 2 : Dulcor. 9
Cas 3 : Mi 9
Cas 4 : FRIMAT. 11
L’approche en coûts variables donne naissance à deux méthodes : 13
le direct costing et le directcosting évolué. 13
Cas 5 : LAGUEPIE. 15
Cas 6 : AUTOSUP. 16
Cas 7 : POLLUX 17
Cas 8 : Hôtel du Parc. 18
LA METHODE DES COUTS COMPLETS. 19
1. La notion de charges directes/charges indirectes. 19
2. Le traitement des charges indirectes. 20
3. Le tableau de répartition des charges indirectes et le calcul des unités d’œuvre. 21
Cas UBAC 21
4. Le calcul des coûts en coût complet. 23
4.1.Applications avec tableau de répartition simple. 23
Coût complet avec tableau de répartition simple. Cas CHAUDEYRAC. 23
Cas traité en cours de tableau de répartition. Cas P’tit Lou. 25
4.2. Coût complet avec tableau de répartition complexe. Cas LACOSTE. 26
4.3. Cas bennes de télécabine. 28
corrigé cas télécabines 31
4.4. Cas traité en cours Chaleureuse et Econome. 33
Introduction aucontrôle de gestion.
1. De la comptabilité générale à la comptabilité analytique.
La comptabilité analytique est un outil permettant à une entreprise de calculer les coûts de revient des produits ou des services qu’elle vend, ainsi que les résultats qu’elle dégage par produit ou service.
La comptabilité analytique va donc au-delà de la comptabilité générale qui permettait de calculer dans un compte derésultat la rentabilité globale de l’entreprise.
La connaissance des coûts et des résultats par activité va permettre à l’entreprise de prendre des décisions de gestion à court, moyen et long terme visant :
– à améliorer la productivité des machines, la productivité du personnel, le contrôle des consommations internes, le contrôle des coûts de transformation et de distribution
– à réorienterle portefeuille d’activités de l’entreprise.
La comptabilité analytique ne répond pas à une obligation légale, comme la tenue d’une comptabilité générale répond à l’obligation pour tout commerçant de produire une fois par période un bilan et compte de résultat.
La tenue d’une comptabilité analytique est donc libre, beaucoup d’entreprises, beaucoup de PME n’ont pas de comptabilité analytiqueet ignorent donc comment se décompose leur rentabilité globale entre leurs différents produits ou activités.
La tenue d’une comptabilité analytique est aussi assez libre dans sa forme. Il existe différentes méthodes de calcul de coûts que les entreprises s’approprient et adaptent en fonction de leurs spécificités.
Les coûts de revient et les résultats analytiques peuvent être calculés àpartir d’informations passées.
On parle alors de coûts constatés. A partir des coûts constatés, nous travaillerons sur :
– la méthode des coûts complets
– la méthode de l’imputation rationnelle (variante des coûts complets intégrant les variations d’activité de l’entreprise)
– la méthode du seuil de rentabilité ou direct costing
– la méthode du direct costing évolué
– la méthode du coûtmarginal
Les coûts de revient et les résultats analytiques peuvent être calculés à partir d’informations prévisionnelles. On parle alors de coûts prévisionnels ou standards. A partir de ces coûts, nous travaillerons sur :
– la méthode des budgets
– la méthode des écarts
2. Le contenu de la comptabilité analytique.
La comptabilité analytique est construite à partir d’un outil déjàdisponible : la comptabilité générale dont elle va reprendre les charges et les produits du compte de résultat à quelques aménagements près.
D’une manière globale, la comptabilité analytique reprend les éléments d’exploitation du compte de résultat. Elle exclut donc les éléments financiers et exceptionnels. Les éléments de la comptabilité générale non-repris en comptabilité analytique sont qualifiés…