Terminale es – iveme republique
IVème République
Régime bref, démocratie politique restauré, reconstruction assurée, construction Europe entamée, ouverture sur le monde engagée ; guerre d’Algérie, institutions inefficaces, instabilité gouvernementale, chute en 1958.
I – Les débuts de la IVème République (1946-1952)
1. Fin du tripartisme
Élection d’une nouvelle Assemblée nationale en 1946 qui confirme l’importancedes partis communiste, SFIO, MRP.
Auriol est le premier Président de la IVème République, le Président du Conseil est Blum, puis lui succede Ramadier.
Désaccords entre partis : les communistes condamnent la politique du gouvernement qui bloque les prix et les salaires, provoquant le mécontentement de la population ; sont contre la guerre d’Indochine et refuse de voter le crédit militaire ; ilssont isolés par la guerre froide, si la France s’aligne derrière les USA, les communistes soutiennent la doctrine Jdanov ; rupture entre les PCF et la SFIO-Radicaux ; le vote contre les politiques économiques et sociales leur vaut d’être exclus ; fin du tripartisme, passage des communistes dans l’opposition.
2. Naissance de la Troisième force (SFIO-Radicaux-MRP-modérés)
Opposition auxcommunistes : la guerre froide s’accompagne d’une radicalisation du PCF qui se fige dans le stalinisme ; cause d’agitation sociale (grèves, émeutes) qui entraine la démission du gouvernement Ramadier (création des CRS par Moch a cette occasion) ; les communistes ne reviendront au gouvernement qu’en 1981 a l’élection de Mitterrand
Opposition aux gaullistes : expression de de Gaulle de son hostilité des1946 en condamnant la faiblesse des institution et souhaitant leur révision ; il créé en 1947 le RPF, union citoyen pour dépasser les clivages gauche droite.
3. L’œuvre de la Troisième force
Sur le plan économique et social : reformes après guerre et efforts des travailleurs appuyé par l’allongement de la durée du travail et par l’arrivée de la main d’œuvre étrangère démarre le mécanisme dereconstruction, baby boom et mesures sociales comme le SMIG dynamisent la consommation et relance l’appareil productif, financement externe du plan Marshall qui rend possible des investissements productifs ; croissance économique, hausse de la production par la poussée des consommations et exportations de près de 50% ; modernisation toutefois inégale, déséquilibre régional, inflation.
Sur le plande la politique extérieure : alliance avec les USA (réception du plan Marshall en 1947, Traite Atlantique en 1949, OTAN en 1950) ; projets européens prennent corps sous l’impulsion de Schuman et de Monnet désireux de mettre fin a l’antagonisme franco-allemand (CECA en 1951, échec de la CED en 1954) ; la guerre d’Indochine se poursuit, et devient terrain de conflits de la guerre froide ; conflitsnord-africain.
4. Eclatement de la Troisième force (1951)
Les désaccords : socialistes et MRP partisans du dirigisme, pour des reformes sociales ; radicaux et modérés préfèrent le libéralisme et résorber le déficit budgétaire ; SFIO et radicaux pour un service d’enseignement laïque ; MRP et modérés pour un enseignement privé ; instabilité ministérielle amplifiée, pratique de l’immobilismerépandue, les chefs du Conseil se succèdent.
Elections législatives de 1951 : Députés de la Troisième force craignent les communistes et les gaullistes du RPF, ils votent alors pour un système électoral proportionnel qui permet aux partis de la Troisième force la coalition ; obtention de la majorité des voies par addition, nouvelles chambre de députés composée de 6 forces équilibrées.
Eclatement :vote de la loi Barange en 1951, le MRP veut le versement de 3000 francs par an et par enfant pour toute école primaire publique ou privée ; la SFIO refuse et se range dans l’opposition ; émergence d’une nouvelle majorité, qui s’oriente vers le centre, voire la droite, avec le MRP, les radicaux et les gaullistes ; Auriol désigne Pinay pour former un nouveaux gouvernement.
II – Montée des…