Du changement climatique aux marchés du carbone

janvier 1, 2019 Non Par admin

Du changement climatique aux Marchés du Carbone
Ce que nous savons et ce que nous ignorons sur le changement climatique
Ce que nous savons
Cela provient des rapports du GIEC (IPCC). Rapport de 2007 du GIEC AR4. Le prochain est prévu pour 2014.
Il y a un réchauffement réel de la planète. La température moyenne a globalement augmenté. Il y a une accélération de cette augmentation à partir desannées 1970. La concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente aussi (cela ce mesure en ppm). On est sur un rythme de +2 par an (co2now.org). 391ppm : c’est la concentration actuelle à l’échelle mondiale. Le seuil à ne pas dépasser est de 450ppm. Il est fort probable qu’il soit dépassé. D’où l’urgence de réduire cette concentration de CO2.
On observe une inégale répartition de l’augmentation dela température à l’échelle mondiale.
Ce qui est imputable à l’activité humaine (entropique) : citation du GIEC.
Le CO2 représente 56% + 2,8% + 17,3% des causes du réchauffement. Les origines de cette libération de CO2 : forestière ; approvisionnement énergétique ; agriculture ; industrie ; transport (c’est le poste qui augmente le plus, notamment l’aviation).
Les conséquences : GIEC « lesémissions mondiales de GES augmenteront de 25 à 90% entre 2000 et 2030 » Il y a des scénarios différents, des hypothèses hausses et basses selon les critères retenus. Selon le degré d’augmentation de la température il y a des conséquences plus ou moins grave en ce qui concerne l’eau, l’écosystème, la production alimentaire, côtes, santé.
Ce que nous ignorons
On ne peut pas prévoir de façonprécise quelle sera la concentration de CO2 dans les années à venir. De même en ce qui concerne l’augmentation de la température, le GIEC dit entre 2 et 6, on ne sait pas de façon précise ce qu’elle sera. On ne peut pas non plus prévoir l’évolution du climat selon les seuils/plafonds climatiques. Quelle sera et où l’évolution du climat, aridité, assèchement, inondations… on parle d’une augmentationGLOBALE de la température et du niveau de la mer mais on ne sait pas de façon plus LOCALE qu’elle sera la réalité. Cette incertitude ne nous permet pas de prévoir les dégâts et donc les coûts.
Pourquoi ignorons-nous les coûts réels du changement climatique ?
Le rapport Stern
Il est publié en 2006. The Stern review (worldbank.org). C’est le premier rapport qui informe le publique du réchauffementclimatique car ce rapport est commissionné par l’état britannique. Ce rapport chiffre les coûts du réchauffement climatique, il parle de 5% de PIB mondiale par an si rien n’est fait et 1 point de PIB par an. Les coûts seront de plus en plus importants si rien n’est fait.
Les coûts économiques sont très difficiles à évaluer d’où les difficultés à mesurer et à avoir une analyse coût-bénéfices.Hors c’est ce qu’a essayé de faire Stern en chiffrant les coûts.
Car ces phénomènes ont deux problèmes : l’incertitude et l’intemporalité.
La question de l’incertitude
L’occurrence, la date, et l’ampleur des dommages évoqués sont incertaines. Ce sont des risques, certain probables d’autres plus aléatoires.
Il y a des facteurs qui sont difficiles à anticiper :
* Consommation d’énergie àvenir
* Evolution des techniques
* Mise en place de politiques climatiques efficaces
* Inertie du climat, cad qu’il y a un phénomène d’entrainement des changements climatiques
Le GIEC propose des scénarii différents selon :
* L’évolution des prix
* L’évolution de la population
* La croissance économique
* L’évolution des technologies
M. Bermudez Neubauer(Accenture) : les investissements technologies en faveur de l’environnement se font à 40 ou 50 ans. Or ils se font dans un contexte de très grande incertitude, d’où la grande réticence du secteur privé à faire ces investissements.
La question de l’intertemporalité
Comment on prend aujourd’hui des décisions pour qu’elles aient des conséquences dans plusieurs décennies.
Quelle valeur donner au taux…