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décembre 28, 2018 Non Par admin

3.a. La famille professionnelle V10 – infirmiers, sages-femmes : difficultés de recrutement persistantes dans les hôpitaux, expansion du travail libéral
Formations de haut niveau La famille professionnelle « infirmiers, sages-femmes » se compose d’une part, des infirmiers en soins généraux ou spécialisés et d’autre part, des sages-femmes. Le lien entre la formation et l’emploi est très fort, latotalité de ces métiers étant des professions réglementées par le code de la santé publique. L’accès à l’emploi ne se fait qu’à condition d’avoir le diplôme adéquat. En 2007, plus de 5 500 personnes étaient inscrites dans l’une des formations pouvant mener aux métiers d’infirmier ou de sage-femme, dont 1 900 en dernière année. La majorité de ces formations sont de niveau II (baccalauréat + 3 ou 4années), seul le diplôme d’État d’infirmier étant aujourd’hui d’un niveau inférieur (niveau III). En 2012, il sera lui aussi reconnu de niveau II. Il est possible de se former au métier d’infirmier en soins généraux dans tous les départements de la région. Les autres formations ne sont accessibles qu’à Marseille et Nice. L’emploi progresse moins vite depuis la fin des années 1990 Moins dynamiqueque l’emploi du domaine professionnel « santé, action sociale, culturelle et sportive », l’emploi des infirmiers et des sages-femmes a toutefois nettement progressé dans la région entre 1982 et 2006. Son rythme de croissance a toutefois progressivement faibli pour se rapprocher de celui de l’emploi régional au cours des années récentes : + 1,2 % par an sur la période 1999-2006 (pour les 25-55 ans).Dans les années 1990, il a progressé moins vite qu’en moyenne nationale, avant de revenir à un rythme comparable dans les années 2000. Sur la période récente, la progression de l’emploi des infirmiers et sages-femmes dans la région a été en partie satisfaite par les migrations : en moyenne chaque année, 4 400 personnes relevant de ces professions en 2006 sont en effet venues habiter enProvence-Alpes-Côte d’Azur au cours des cinq années précédentes, 2 800 ayant à l’inverse quitté la région, soit un apport net moyen de 320 personnes par an. Cet apport représente 0,8 % de l’emploi des infirmiers et sages-femmes par an, soit une proportion plus élevée que pour l’emploi régional (+ 0,6 %), proche de celle de l’ensemble du domaine professionnel (+ 0,7 %). Forte densité de ces professions dansla région En 2006, 41 760 personnes exercent les métiers d’infirmier ou de sage-femme, ce qui représente 2,3 % de l’emploi total régional. Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 8,7 de ces professionnels pour 1 000 habitants, soit une densité sensiblement supérieure à la moyenne nationale (7,9). Sur les sept métiers qui composent la famille professionnelle, les infirmiers en soins généraux salariés, aunombre de 25 916, sont de loin les plus représentés. Viennent ensuite les infirmiers libéraux (8 096). Les sages-femmes représentent à peine 3 % des effectifs de la famille professionnelle (1 285). Exercées dans plus de huit cas sur dix par des femmes, correspondant dans leur quasi-totalité à des professions intermédiaires, les professions d’infirmiers et de sages-femmes requièrent un diplôme del’enseignement supérieur. La moitié de la main-d’œuvre est âgée de 42 ans et plus, soit un âge médian supérieur à celui de l’emploi régional (40 ans). Ce constat masque de grandes disparités entre les différents métiers qui composent la famille professionnelle : l’âge médian des infirmiers cadres et des infirmiers libéraux est ainsi élevé (respectivement 47 et 44 ans), tandis qu’il est dans lamoyenne pour les infirmiers salariés non cadres (40 ans) et même légèrement inférieur pour les sages-femmes (39 ans). Toutes ces professions ont toutefois pour caractéristique commune de ne compter que très peu de personnes de moins de 25 ans en emploi, ce qui s’explique largement à la fois par la durée des études et par l’âge moyen d’entrée en première année de formation d’infirmier (24 ans). Un…