Chapitre la vérité – philosophie terminale s
LA VÉRITÉ
Introduction
Les hommes ne peuvent pas être indifférents à la vérité. La recherche de la vérité est une condition essentielle à la l’existence car ce que nous sommes se mesure à l’échelle de la vérité de ce que nous connaissons. Nous voulons comprendre ce qui est afin de sortir de l’ignorance qui ne peut que nous plonger dans l’égarement. Être dans le vrai c’set être en accordavec les réel. Il y a pourtant une distinction conceptuelle entre vérité et réalité. On peut aussi penser que chacun a sa vérité. Si chacun pense détenir la vérité il n’y a plus que des opinions. Une opinion sera vraie pour l’un, fausse pour l’autre.
I. Vérité et réalité
A) Deux catégories : les objets et la parole
On ne peut pas parler de vérité à propos d’objets ou d’êtres. Parexemple : le ciel est bleu, on est dans une phrase vraie car cette phrase correspond à la réalité, la vérité serait une propriété du discours qui dépend de son rapport au monde. Une phrase est vraie si elle correspond à la réalité.
VÉRITÉ / CORRESPONDANCE
Quand on dit d’un objet qu’il est vrai ou faux, on sous-entend qu’il est conforme ou non conforme à un modèle. On se situe dans le domaine del’authentification de la falsification ou de l’imitation (exemple des perles).
Dire d’un objet qu’il n’est pas vrai est différent de dire qu’il n’existe pas ou qu’il n’est pas réel.
B) La vérité : l’obsession la plus ancienne de l’Histoire de la philosophie
EPIMENIDE LE CRETOIS (640-560 av. JC)
EPIMENIDE était obsédé par la vérité mais persuadé que ses concitoyens étaient de véritablesmenteurs : « Ils mentent toujours ces crétois, mauvaises bêtes, ventres paresseux. »
Du grec ALETHEIA qui signifie « vérité »
EPIMENIDE le Crétois dit que les crétois sont des menteur : a-t-il dit la vérité ?
Ce paradoxe a parcouru l’histoire de la philosophie jusqu’à à la fin de la scolastique (mélange de la philosophie chrétienne et aristotélicienne).
C) La vérité, c’set l’adéquation dela chose et de l’esprit :
St THOMAS D’AQUIN (1224-1274)
Les philosophes anciens définissent la variété comme correspondance et adéquation entre la pensée et l’objet.
Métaphysique, ARISTOTE, « Nier ce qui est et affirmer ce qui n’est pas c’est le faux ; tandis qu’affirmer ce qui est et nier ce qui n’est pas c’est le vrai. »
St THOMAS, disciple d’ARISTOTE (au Moyen-âge) souligne que« la vérité c’est l’adéquation entre l’intellect et la chose », Somme théologique
La philosophe de St THOMAS est le berceau de la scolastique chrétienne et médiévale.
Scolastique : philosophie développée et enseignée dans les universités du Moyen-âge, cette philosophie concilie la philosophie antique (ARISTOTE) avec la philosophie chrétienne. La scolastique a perduré jusqu’au XVIème. La réformeprotestante a accusé la scolastique d’avoir ruiné la doctrine chrétienne (LUTHER).
D) Le vrai et le faux selon SPINOZA
Pensées métaphysiques, 1663, SPINOZA
Pour lui, ces termes sont employés pour désigner l’accord ou le non accord d’une idée avec son objet. Ces mots ont pour seule fonction de qualifier les récits. Pour SPINOZA, la vérité concerne plus le langage que les choses elles mêmes.L’intérêt de ce texte met en évidence le bien qui unit la vérité et le langage.
Dans tout discours il y a une prétention à la vérité.
E) L’allégorie de la Caverne : comment se méfier du règne des apparences
Pour PLATON notre situation est comparable aux prisonniers de la caverne car nous sommes tous victimes d’illusions en croyant atteindre la vérité là où il n’y a que des ombres. Pourlui il faut détourner notre regard des choses qui nous semblent les plus évidentes et aller chercher ailleurs. Le monde de la caverne symbolise le règne du sensible : monde de l’opinion. Le monde du jour représente le monde intelligible, c’est à dire, le monde de la vérité.
Le monde intelligible est le monde des essences, l’essens renvoie à la définition d’une chose, c’est ce qui fait…