Audit ‘gestion rique de trésorerie »
La gestion de tré sorerie a longtemps é té considé ré e comme une simple activité d’ exé cution du budget, sans enjeux particuliers. A partir des anné es quatre-vingt, le dé veloppement rapide de l’ environnement é conomique, lié à l’ apparition de nouveaux instruments financiers, a profondé ment modifié l’ approche de ce domaine qui est progressivement devenu une fonction financiè re à partentiè re. A l’ heure actuelle, la gestion de tré sorerie est devenue un facteur de compé titivité dynamique, largement impliqué dans la qualité des ré sultats tant des entreprises que des collectivité s publiques dont elle administre et contrô le les flux financiers. Parmi l’ ensemble des tâ ches relevant de la gestion financiè re, la gestion de tré sorerie est probablement l’ une des moins connues.Elle constitue un domaine essentiellement technique dans lequel les enjeux politiques n’ interviennent gé né ralement pas. Toutefois, une gestion de tré sorerie performante peut contribuer à la santé des entreprises. De bonnes techniques de pré vision des liquidité s, d’ emprunt et de placement permettent de limiter les coû ts de transaction, de ré duire le coût de la dette, d’ augmenter lerendement du patrimoine financier.
I- Importance de la gestion de tré sorerie dans entreprise
La gestion de tré sorerie, domaine de la gestion financiè re, longtemps dé laissé , commence à prendre ses vé ritables dimensions. Ce phé nomè ne est dû à des facteurs endogè nes et exogè nes à l’ entreprise, dont les consé quences n’ ont pas é té envisagé es de faç on quantifiable, tant par les entreprises,que par les banquiers. Ces facteurs peuvent ê tre ré sumé s essentiellement dans les points suivants : • La hausse gé né ralisé e des taux d inté rê t : au cours de ces derniè re anné es, cette hausse se traduit par un gonflement des frais financiers qui rend plus é vident la né cessité d’ employer à bon escient les services bancaires. • Les fluctuations é conomiques : ressenties par un grandnombre d’ entreprise, ont rendu plus urgente la chasse au domaines de gestion susceptibles d’ ê tre amé lioré s. Ces phé nomè nes conjoncturels ont ainsi joué un rô le ré vé lateur de l’ importance de la gestion des liquidité s. L’ entreprise se meut dans un univers alé atoire dont tient compte sa politique financiè re. Elle est, de surcroî t, sensible aux cycles conjoncturels (expansion, inflation,ré cession) qui affectent sa tré sorerie. Les modifications de la conjoncture
sont donc susceptibles de provoquer une dé té rioration de la tré sorerie de l’ entreprise. • insuffisance des fonds propres : le tré sorier est de plus en plus sollicité pour pouvoir pré voir et gé rer sainement les flux financier de l’ entreprise, à anticiper et à garantir les risques financiers, et surtout, àassurer la liquidité et la solvabilité de l’ entreprise au moindre coût et ce, d’ une maniè re permanente. La conjoncture de ces facteurs a entraî né des consé quences trop lourdes au niveau des entreprises. En effet, la gestion financiè re est devenus un des axes straté giques de la politique gé né rale de l’ entreprise. Trois aspects ont appuyé cette « ré volution » : • une ré volution technique,due à l’ apparition d’ une informatique des logiciels puissante et simple d’ utilisation permettant, grâ ce à
performants, de libé rer du temps pour la straté gie financiè re et la prise de dé cision (rapidité de calcul et d’ exé cution, accè s immé diat aux informations, complexification de l’ approche de gestion) ; • une ré volution financiè re : on n’ é volue plus dans un univers ré glementéouvert, liquide, riche en mais dans un environnement de marché
instruments et donc volatil. Cette volatilité touche principalement le systè me des taux de change flottants et le contrô le des marché s par les taux d’ inté rê ts, qui engendrent de nouveaux risques et de nouvelles opportunité s ; • une ré volution « culturelle » , induisant un nouveau rapport à l’ argent. Le profit est devenu…