Le marché des droits à polluer est-il rentable?
Introduction
Pendant des décennies, les économies libérales ont poursuivi leur croissance effrénée sans se poser de questions environnementales. Aujourd’hui, face aux signes manifestes d’un changement climatique et aux prévisions alarmistes des scientifiques, les pouvoirs politiques et économiques se sont trouvés obligés de se positionner. Sans pour autant rompre avec la logique productivistequi ne peut que déboucher sur un désastre écologique. C’est, au contraire, tout à fait en phase avec l’idéologie néolibérale que les autorités internationales ont vu l’opportunité de transformer la crise environnementale en source de profits, par le biais du marché des «droits à polluer».
Le marché des droits à polluer est un instrument économique de politique environnementale qui vise àlimiter le niveau global de rejets polluants répartissant les coûts à supporter pour respecter cette contrainte de manière efficace.
On entend par pays en développement, une grande partie des pays du monde qui connaissent un développement économique faible. Ils regroupent les BRIC, les PVD et les PMA.
On peut se demander si le marché des droits à polluer est rentable pour les pays endéveloppement.
Nous verrons dans un premier temps que le marché des droits à polluer est rentable, et dans un second temps, nous mettrons en évidence ses limites.
I°/ Le marché des droits à polluer est rentable
Que représente le marché des droits à polluer et tout particulièrement, la pollution. Dès que l’on parle actuellement de pollution on pense gaz à effet de serre.
La pollution ce partagepourtant en différentes parties :
Pollution des sols, d’origine industrielle, agricole (utilisation d’engrais, pesticides..)
Pollution de l’air (gaz à effet de serre, méthane)
Pollution de l’eau ( produit à base de nitrates, les eaux usées qui ne sont pas forcement correctement traités)
Pollution par des produits polluants, radioactifs, industriels, thermique…
Nous savons que aujourd’hui près de70% de la pollution vient de l’industrie.
Faut-il donc pénaliser le pollueur, en une politique de « pollueur payeur » et peut-être tuer une économie, pour sauvegarder notre planète ?
Ou faut-il favoriser la gestion de cette pollution pour faire progresser l’écologie des pays en développement ?
Mais la vrai question est : Pour quelle raison un marché comme le marché des droits à polluer est-ilrentable pour certains pays comme les pays en développement ?
Depuis la révolution industrielle, des milliers d’études ont été effectué pour démontrer au monde entier que le changement climatique de notre planète est du principalement à l’émission de gaz à effet de serre trop important.
Dès les années 1990 une façon de penser fait place à un principe selon certains économistes, le principe de« pollueur payeur », avec des organismes comme l’ONU, Greenpeace, …
Les pays en développement comme la Chine et l’Inde ne se sentent pas concernés dans cette lutte contre la pollution, car les enjeux ne leur paraissent pas prioritaire.
Les pays comme la Chine se confortent dans l’idée que leur émissions polluantes par habitant reste encore trop moindre pour devoir s’en préoccuper .
Avantagesface au protocole de Kyoto :
Les pays en développement dit pays « émergeants » n’ont actuellement aucune obligation ou raison de suivre le protocole de Kyoto.
La Russie par exemple qui représente l’un des plus gros pollueur de la planète, se voit accordé le droit de revendre ses droits de polluer aux pays qui consommeraient encore plus qu’eux.
La seconde possibilité qui s’offre aux pays endéveloppement est de laisser certains groupe de pays riches s’implanter, permettant à ces derniers de développer des projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dans ces pays (Mécanisme de Développement Propre (MDP))
Les pays développés quant a eu, ont jusqu’en 2012 une politique de réduction des émissions 5,2% par rapport à leur niveau des années 90. Cette énorme avantage…