Conclusion croissance jean bodin
La croissance est donc applicable à la formule de J. Bodin « Il n’est de richesse que d’hommes ». D’une part, quantitativement, plus la population d’un pays est vaste et plusles possibilités en matière d’utilisation de main d’œuvre sont élevées; et puis d’autre part, qualitativement, plus l’éducation et la formation sont développées chez lesindividus et plus les capacités de production sont étendues notamment dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Néanmoins, le facteur travailn’est pas l’unique source de croissance sans quoi la Chine et l’Inde seraient les deux premières puissances mondiales. Ainsi, le facteur capital, le progrès technique etl’investissement sont d’autres raisons qui permettent d’expliquer la croissance contemporaine notamment nord-américaine, forte en technologies. De plus, nous avons observé qu’uneseconde catégorie de facteurs étaient fondamentales dans l’explication de la croissance contemporaine. Il s’agit des facteurs sociaux et institutionnels sans qui la croissance seraitéphémère n’ayant pas un cadre juridique et politique stable permettant son prolongement à long terme. L’affirmation de J. Bodin est d’autant plus contestable de nos jourspuisque des thèses anti-populationnistes ne pas ont eu des conséquences positives sur la croissance, en Chine par exemple. Aujourd’hui, des pays restent marginalisés. Bien qu’ilsaient une populaiton importante, certains pays (surtout africains…) ont des contraintes culturelles qui renient les valeurs de la croissance si bien qu’elles empêchentl’enclenchement du processus de croissance. C’est un problème puisque l’Afrique devient le seul continent où la majorité des pays ne connaissent qu’une faible production de richesse.