Discours du roi
Étant de descendance française, il m’est toujours un peu difficile de considérer le peuple anglais comme étant autre chose que des êtres répugnants, méchants et sans pitié, ce peuple ayant brûléJeanne d’Arc !
Il m’a donc fallu faire appel à toute ma bonne volonté pour regarder un film non seulement réalisé en Angleterre, mais de plus mettant en scène l’histoire anglaise. Depuis sa victoire auxoscars, The king speech, faisait parler de lui, son réalisateur, Tom Hooper, ayant réussi l’exploit de gagner quatre statuettes à l’effigie de l’oncle de Margarett Herrick dont l’oscar du meilleurfilm. Je n’irais pas jusqu’à dire que ce réalisateur n’avait rien fait avant ce film, mais si j’en avais l’audace ce ne serait cependant pas si loin de la réalité pour nous, public québécois, qui neconnaît presque rien de sa carrière parsemée de films en lien avec l’histoire de la famille royale anglaise.
Le titre du film laisse de suite supposer un lien avec une problématique de discoursroyal. Le film se situe entre les deux guerres et raconte l’histoire du Prince Albert, futur roi George VI, luttant contre son problème de bégaiement qui l’empêche de réussir ses discours ce qui nuit à saréputation. Sa femme lui fait rencontrer un expert en diction et Albert suivra donc des cours de diction avec Lionel Logue, un expert australien en résolution des problèmes de parole dont les méthodessont plus que modernes pour l’époque. Les plus versés d’entre vous dans l’histoire anglaise auront tout de suite compris que le roi George VI était le père de notre chère Élizabeth et que celui-ci aété couronné quelques mois avant le début de la Deuxième Guerre mondiale. Le film ne se gène donc pas pour nous montrer quelques autres personnages de cette époque tels Churchill et, bien sûr, Hitler.Par contre, le film refuse d’y porter trop d’attention, ceux-ci n’étant pas des personnages principaux. Cette restreinte est un plus dans le film et cela permet de donner un point de vue nouveau…