L’afrique peut-elle survivre au libre-échange avec l’europe ?

décembre 23, 2018 Non Par admin

Ruir Allysson Année 2009/2010
Atcheoulova Svetlana
Pendeville Céléna
Oosterlinck Loïc
Economie européenne :
L’Afrique peut-elle survivre au libre-échange avec l’Europe ?

1)Introduction

Nous avons tentés de répondre à la problématique suivante : L’Afrique peut-elle survivre au libre-échange avec l’Europe ?
Afin de formuler les solutions à ce problème nous avons développés 3sujets qui nous semblaient essentiels pour mieux comprendre les difficultés que rencontre l’Afrique.

Définition du libre-échange

Le libre-échange est un système de commerce international reposant sur l’absence de barrières douanières et non douanières à la circulation des biens et des services.
A travers un exemple concret, qui est celui de l’Afrique, nous pouvons illustrer les effets dulibre-échange.

Mise en place du libre-échange Europe-Afrique

Une zone de libre-échange en Afrique australe, visant à supprimer toutes les taxes douanières d’ici 2012, a été officiellement lancée lors d’un sommet régional à Johannesburg.Progressivement mis en place depuis janvier entre 11 des 14 pays membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), l’accord prévoitque 85% des taxes douanières seront supprimées à la fin de l’année dans une région largement dominée par l’Afrique du Sud, première puissance économique du continent. Le Free Trade Agreement (FTA) constitue la première étape d’une intégration totale, culminant avec l’introduction d’une monnaie unique en 2018.
L’Angola, premier producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne, a annoncé de soncôté qu’il intégrerait la zone de libre-échange « dans deux ou trois ans ». Le pays est sorti en 2002 de 27 ans d’une guerre civile dévastatrice.
L’imposition du libre-échange en échange des aides accordées par les pays occidentaux a coûté quelque 217 milliards d’euros au continent africain en 20 ans, selon l’Organisation non gouvernementale « Christian Aid ». L’obligation faite aux pays africainsd’ouvrir leurs frontières aux produits venus du reste du monde a ainsi conduit le Ghana, à partir de 1986, à importer du riz, un produit dont il est pourtant producteur.
Le riz étranger subventionné étant moins cher, de nombreux fermiers ghanéens ont été poussés à la faillite, selon Christian Aid.
Selon des calculs effectués par cette ONG, le PNB du Ghana, évalué à 2,7 milliards de livres(3,8 mds EUR) en 2000, aurait été supérieur de 466 millions de livres (652 M EUR) si le libre échange ne lui avait pas été imposé.
Le libre échange et l’ouverture des frontières des pays en voie de développement à nos produits ne doivent plus être exigés par l’Occident en échange de son aide financière.
En matière commerciale, l’accord détermine les conditions de l’établissement progressifd’une zone de libre échange pendant une période de transition de 12 ans au maximum pour l’Afrique du Sud et de 10 ans au maximum pour la Communauté. Le démantèlement douanier industriel agréé entre les parties est substantiel : 86,3 % des exportations actuelles de l’Union européenne entreront à terme en Afrique du Sud (contre 53,4 % aujourd’hui).
15 % des recettes des pays de la Communautééconomique des Etats d’Afrique de l’Ouest proviennent des droits de douane. Lever les protections vis-à-vis de l’Europe leur ferait perdre de 5 % à 10 % de leurs rentrées budgétaires totales, une proportion pouvant dépasser 20 % pour la Gambie et le Cap-Vert ! Cette perte de ressources risque de menacer des dépenses prioritaires comme l’éducation et la santé. De plus, les producteurs locaux pourraientsouffrir de la concurrence des denrées européennes, les précédentes expériences de baisses de droits de douane en Afrique ayant mis à mal les productions locales notamment agricoles (lait, poulet, conserves de tomates…).
Selon une étude du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), les exportations agricoles européennes vers les pays ACP pourraient augmenter de…