Libre échange et protectionnisme
Sommaire
Introduction
I) La libéralisation des échanges est un « second best ». C’est une politique commerciale dont les résultats ne sont pas optimaux mais les meilleurs possibles.
A) Le libre échange est source de croissance économique.
? Le libre-échangisme s’appuie sur la théorie économique dominante. De nombreux économistes y sont favorables.
? Le libre échangeest vital au développement.
? De nombreux pays en voie de développement (PED) choisissent l’échange international comme politique commerciale.
B) Le choix du libre-échange pour une politique commerciale, repose sur d’autres raisons.
? Les trente Glorieuses est une période de libéralisation et la crise de 29 renforce les effets néfastes d’un protectionnisme.
? Lesinstitutions internationales et les accords mutuels encouragent au commerce international.
? De bonnes politiques commerciales ne peuvent fonctionner qu’en présence du libre-échange.
C) La liberté des échanges peut provoquer actuellement certains déséquilibres
? Le libre-échange engendre des coûts sociaux.
? Il réduit l’autonomie des Etats et le bien être national.? Des économistes prônant le libre-échange recommandent le protectionnisme pour une situation précise.
II) Dans le cadre d’une bonne politique commerciale, les gouvernements sont parfois tentés à recourir au protectionnisme
A) Les arguments en faveur du protectionnisme
? L’industrie en enfance.
? La protection contre le dumping.
? Le droit de douane et sesconséquences positives sur l’économie.
? La théorie de second rang.
B) L’apparition du néoprotectionnisme
? La montée des barrières non tarifaires.
? La protection des secteurs stratégiques.
? La crise encourage le protectionnisme.
? L’apparition d’un protectionnisme déguisé.
C) Le protectionnisme présente des limites et des dangers
? Lesarguments ne sont pas tous vérifiés.
? Le renchérissement de la vie.
? Le risque de représailles.
? Le protectionnisme est un alibi pour satisfaire les groupes de pressions et pour les réélections.
? Le néoprotectionnisme a aussi des limites.
III) Un gouvernement peut choisir de faire parti d’un bloc régional : il s’agit d’une forme mixte des politiques commercialesprécédentes.
A) Une régionalisation peut être une source de protectionnisme
? Elle s’amplifie en ayant plusieurs formes
? Elle peut nuire au libre-échange
B) Cependant, la régionalisation ne nuit pas à l’extension du libre-échange sauf lorsqu’elle privilégie l’autarcie.
? La constitution de blocs régionaux peut faciliter les négociations multilatérales.
? Lelibre échange progresse grâce à la régionalisation des échanges.
Conclusion
Bibliographie
INTRODUCTION
La mondialisation a permis une libéralisation des échanges entre les nations. Des consommateurs d’une région peuvent parfois acheter des produits fabriqués dans des pays situés à l’autre bout de la terre. Cela a considérablement aidé le libre-échange à devenir la meilleurepolitique commerciale possible. Malgré les gains à l’échange mondial, les pays maintiennent sous des formes variées un certain degré de protectionnisme.
Les théories traditionnelles conduisent à préconiser le libre-échange, alors que de nouvelles théories considèrent, dans une situation précise, que le protectionnisme est souhaitable. En effet, Barbara Spencer et James Brander de l’Université deBritish Columbia (Canada), apportent de nouvelles justifications aux actions de politique commerciale, ils démontrent qu’un gouvernement peut intervenir avec une certaine efficacité. C’est le cas des subventions dans l’aéronautique de l’Union Européenne.
Le libre-échange peut avoir trois sens différents. Il peut être une situation dans laquelle il n’y a pas d’obstacle à la libre circulation,…