Evaluation de la valeur de l’entreprise familiale

décembre 20, 2018 Non Par admin

M2 Gouvernance des Entreprises Familiales et Patrimoniales Cycle 2009-2010

EVALUATION DE L’ENTREPRISE FAMILIALE

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

• Caby J., Hirigoyen G. (sous la direction de), (2002), La gestion des entreprises familiales, Economica,Paris. • Thauvron A., (2007), Evaluation d’Entreprise, Economica, Paris. • Hughes Jr., (2004), Family Whealth, Keeping it in the family, BloombergPress, New-York.

INTRODUCTION

Le contexte d’évaluation de l’entreprise familiale :

• transmission du patrimoine • cession à des tiers • évaluation du patrimoine des membres de la famille • fiscalité • procéder à des montages financiers

Un sujet d’un intérêt actuel

-Vieillissement démographique : d’ici 10 à 20 ans, un tiers des chefs d’entreprise auront plus de 50 ans, soit700.000 entreprises et plus de 300.000 emplois. -Forte augmentation du nombre de fusions et acquisitions -Les entreprises subissent de plus en plus de contraintes financières pour assainir leur bilan : nécessité de restructuration. Ainsi, deux aspects se dégagent : -évaluation financière : difficultés financières (par ex, endettement excessif, impossibilité de rembourser un emprunt,…) ; -évaluationtechnique : vérifie et valide (en toute indépendance) le projet de restructuration de dettes et de capital.

Le concept d’évaluation « évaluer toute ou partie d’une entreprise consiste à déterminer le prix le plus probable auquel une transaction pourrait se conclure dans ses conditions normales de marché » (La Chapelle, 2002).

L’évaluation de l’entreprise est un aspect déterminant de : -lafiscalité -de la transmission -du développement notamment à travers les rachats…

Aspects statiques

Aspects dynamiques

Une réflexion sur la valeur Risque valeur Conditions de fonctionnement des marchés • Le cas le plus fréquent des marchés imparfaits (sociétés non cotées). Créer un appel d’offre plus ou moins ouvert selon les caractéristiques de l’entreprise. Les étapes de sa réalisation sontles suivantes : -identification et sélection des repreneurs potentiels -signature d’un engagement de confidentialité avec eux -pour ceux qui sont retenus : développement des détails de l’offre -offre ferme pour ceux qui restent intéressés

• Plusieurs logiques de transactions ; besoins différents d’évaluation

-la logique industrielle : prise de contrôle (augmentation de la taille,complémentarité d’actifs stratégiques et réduction de coûts).

Ce type de rachat se matérialise par une prime de contrôle : *développement de synergies stratégiques *lorsque la firme cible est familiale : « captation de la rente du majoritaire » *effets de seuil au niveau fiscal.

-la logique financière : arbitrage risque / rentabilité attendue / liquidité

-la logique politico-financière : surtout lesopérations de privatisation de l’Etat vendeur.

-la logique de prédateur : prise de contrôle des actifs de la firme jugés sousévalués. La prime de contrôle est alors le sur-prix que l’acheteur accepte de payer. (Ex : Arcelor racheté à un coût élevé par Mittal Steel). Les actifs jugés être à l’origine de la décote initiale peuvent ensuite être cédés ce qui réduit d’autant les risquesd’illiquidité.

-la logique de créanciers : pas vraiment une transaction mais un risque du prêteur : coût des capitaux investis, garantie de prêteur…

-la logique de reprise pour le vendeur. Elle peut alors recouvrer plusieurs logiques pour l’acquéreur.

• Le concept de valeur La valeur : estimation de la valeur actuelle des flux futurs de revenus attachés à la détention de capital (JM Keynes).Cette approche suppose de mesurer : -le flux futurs de liquidité de l’entreprise -les critères de rentabilité pertinents -fixer un taux d’actualisation

La valeur est un concept plural : • valeur patrimoniale : l’entreprise a la valeur de marché de ses actifs. • approche dynamique : « l’entreprise vaut ce qu’elle va rapporter ». Méthodes d’actualisation des flux futurs.

• Approche par…