Comment peut on ëtre marocain?
Un ensemble d’intelectuels et d’artistes dont Tahar benjelloun,Jalil bennnani,Fouad laàroui et d’autres ont choisi de répondre à une question très importante à notre temps : qu’est ce être marocain? comment peut on vivre notre marocanité comme d’autre vivent leur francité,hispanité ou américanité? Leurs méditations on les trouve dans un livre intitulé: comment peut on être marocain?II-développement
l’historien abdeslam cheddadi s’explique premiérement dans ce livre, en disant que c’est ligitime de s’interroger sur sa marocanité c’est à dire comment peut on être marocain? qu’est ce que cela implique? quel contrat tacite de nature sociale, politique culturel,affectif lie entre eux les maroacains?
Quand on a été maroacain pour toute une vie,ou seulement une partie de sa vie: qu’est ce quecela implique?Quelles experiences? Quelles leçons peut on tirer?
Quel goût pour ainsi dire garde-t-on dans la bouche?
ce sont ces réfléxions qui ont été à l’orogine de cet ouvrage collectif.
K.M AMMI ouvre le bal, et pour lui la marocanité se décline sous forme de mésaventure avec l’administration marocaine,il est d’origine vaguement algéienne, né à fes de parents qui ont passé leur vie auMaroc,AMMI peine à se faire connaitre comme marocain,il dit « mes livres sont ce que je suis, et ce que je veux être,ils sont ce que nul ne peut me retirer ».
Etre marocain pour Tahar benjelloun,c’est developper le sens critique, c’est aussi une affaire de construction positive, en relient le passé au présent et à l’avenir.
Il évoque le passé des années de plomb, là oû le maroc a été façonné parhassan II, celui qui a vu la mort par ses yeux et celle de ses proches! il ne fera plus rien pour ce pays, tout absolument tout,devra être fait pour assurer sa sécurité et celle de sa famille, pas d’efforts pour l’éducation(à sa disparition le Maroc avait le taux le plus élevé d’analphabétisme dans le monde arabe : + 55 %).
Benjelloun raconte cette période pour rappeler que le citoyen marocain a été »pourri » par des pratiques quasi naturelles: corruption, vol et mensonge devenu monnaie courante.
Il parle de liberté en évoquant le changement du maroc avec Mohammed VI, mais toute fois sa marocanité est toujours inquiéte, le pays avance dans un ordre dispersé, des domaines sont à la pointe du progrés,d’autres dans une léthargie profonde!ce qui a donné une image du maroc assey cantrastée.
Ildonne l’exemple de nombreuses femmes qui se sentent soulagées de vivre ailleurs, qui se sentent heureuses c’est à dire respectées, évoque ensuite le statut de la femme au Maroc,cette nouvelle moudwana,et ces mentalités qui ont du mal à changer, depuis longtemps façonnées par la politique makhzenienne.
Tahar benjelloun se demande enfin comment netoyer la « maison-maroc », c’est à dire commentrétablir ce qui a été abimé de l’image de ce payer et bien sûr c’est d’abord commencer par une dose d’autocritique.
Bennani affirme en introduction à son texte : “Le désir d’exil est en chacun… (partir, revenir,repartir) Tout individu, dès son enfance, se trouve confronté à des séparations successives, des renoncements…”. Mais l’exil est divers et varié : il peut être contraint et forcé comme il peutêtre voulu et délibéré ; il peut être extérieur, vers un autre pays, comme il peut être intérieur, dans une forme de silence et d’enfermement sur soi. pour lui partir permet de prendre le recul avec son pays, ses origines,sa « terre natale », L’exilé, quel qu’il soit, peut-il alors encore prétendre à sa marocanité du fait de la distance prise avec son pays ? le retour n’était ni nostalgique nifictionnel,mais une retour disait bennani, qui était animé par le désir de transmission,enseigner et ristituer ce qui a été appris ailleurs.
Abdeslam Cheddadi souligne qu’on expérimente la difficulté, de mettre des mots sur ce qui vous définit sans que, au départ, votre avis n’ait été sollicité. On ne choisit pas de naître ici plutôt que là -comme de naître tout court-, d’appartenir à telle…