Le progrès de la connaissance condamne-t-il la religion à disparaître

décembre 19, 2018 Non Par admin

Depuis l’antiquité, l’homme a toujours tenté d’expliquer certains phénomènes, tel que la création du monde. Cependant, on peut difficilement oublier que les autorités religieuses ont régulièrement cherchées à entraver le progrès de la connaissance. Elles continuent d’ailleurs de le faire aujourd’hui.
Mais, quel sens prend le mot religion de nos jours. La religion peut être comprisecomme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, en ce sens elle se rapporte à la philosophie. Mais elle peut aussi être vue comme ce qu’il y a de plus contraire à la raison et jugée synonyme de superstition. Elle peut être personnelle ou communautaire, privée ou publique, liée à la politique ou vouloir s’en affranchir. Elle peut aussi sereconnaître dans la définition et la pratique d’un culte, d’un enseignement, d’exercices spirituels et de comportements en société. Donc la religion est une notion complexe, que l’on peut définir de plusieurs manières .Ce que l’on peut cependant affirmer, c’est que la religion ne se complète pas bien avec le progrès de la connaissance, bien qu’ils ne soient pas incompatibles. De plus le progrès de laconnaissance ne cesse de se développer, au point que de grandes découvertes sont faites en très peu de temps. Alors, puisqu’ils cohabitent mal, on peut se demander si le progrès de la connaissance condamne la religion à disparaître.
Tout d’abord, nous verrons dans la première partie que la religion n’est pas condamné à disparaître, car le progrès de la connaissance a des limites, et que lareligion a une utilité pour les population notamment. Cependant, nous verrons dans une deuxième partie que le progrès de la connaissance contribue à une certaine disparition progressive de la religion, avec le développement de la pensée rationnelle, et la disparition du besoin que les hommes avaient de se placer dans un système de croyances.

Tout d’abord, le religion n’est pascondamné à disparaître puisque le raisonnement scientifique est le plus aboutit et le plus fiable pour expliquer des phénomènes, cependant ce raisonnement connaît des limites. En effet, le raisonnement scientifique est basé sur des superpositions de comment et de pourquoi, où « on explique toujous « quelque chose » en termes « d’autres choses » » disait Hubert Reeves. C’est pourquoi par ce raisonnement,on ne pas expliquer la création, par exemple, puisque posséder une théorie de la création signifierait pouvoir relier quelque chose (l’univers) à rien. La position de l’ astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste franco-québécois Hubert Reeves serait que le progrès de la connaissance et notamment de la pensée scientifique ne permet pas d’expliquer certains phénomènes mystérieux, telque la création du monde. De ce fait, les Hommes peuvent trouver une explication à ces phénomènes mystérieux par eux-mêmes, mais ils peuvent aussi et surtout la trouver dans les religions. Donc, jusqu’à ce que l’homme puisse tout expliquer, il restera toujours une place pour la religion.

D’autre part, l’homme trouve une utilité à la religion. Cette utilité a été étudié par certainssociologues de la branche de la sociologie s’intéressant aux phénomènes d’ordre religieux ou relevant de la laïcité, la sociologie des religions (dite aussi « sociologie de la religion »), comme Karl Marx et Friedrich Engels. Ils ont désigné la religion comme « l’opium du peuple », la religion est une production non-materielle des sociétés traduisant des rapports sociaux et politiques. Dansl’ouvrage sociologie religieuse(1850) Engels soutient que toute religion est un “déguisement” d’intérêts de classe légitimatrice de ceux-ci dans le processus historique de lutte des classes. Mais, d’autres personnes ont tenté d’exprimer l’intérêt des hommes pour la religion, comme Freud. Ce dernier décrit la religion comme un moyen pour les Hommes, de satisfaire ses désirs inconscients, dans son texte…