Financement des dépenses des soins de santé
PROJET DE RECHERCHE
Un quart de siècle après les premiers cas établis de sida, la pandémie continue toujours d’être une des principales préoccupations. Cette dernière s’explique par le nombre sans cesse croissant des victimes (séropositifs et décès) du sida en plus des autres conséquences en particulier économique.
En effet, l’épidémie du sida depuis son début a affectée près de 60 millions depersonnes et plus ; de plus 25 millions de personnes sont décédés de causes liées au VIH. En dépit des progrès importants réalisés en matière de prévention des nouvelles infections à VIH et de diminution du nombre des décès annuels liés au sida, le nombre des personnes vivant avec le VIH continue d’augmenter. Ce nombre, en 2008 était plus de 20% plus élevé que celui enregistré en 2000, et laprévalence était trois fois supérieure à son niveau de 1990.
Les chiffres de l’Onusida, fournis sur son dernier rapport annuel, publié en 2009 et portant sur l’année 2008 montrent que :
-les personnes vivant avec le VIH représentent 33,4 millions [31,1 millions-35,8 millions] soit 31,3 millions [29,2 millions–33,7 millions] d’adultes et 2,1 millions [1,2 million–2,9 millions] d’enfants de moins de15 ans.
– Environ 5 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent dans le monde avec le sida. L’épidémie a nettement reculé chez les jeunes de 15 à 24 ans dans près de la moitié des 25 pays les plus sérieusement touchés au monde, essentiellement en Afrique subsaharienne. Mais elle est en hausse chez les jeunes d’Europe de l’Est.
– les nouveaux cas d’infection à VIH se chiffrent au total à 2,7millions [2,4 millions–3,0 millions] donc inférieur de près de 30% au chiffre enregistré en 1996 lorsque le VIH a atteint son pic. Dans ces nouveaux cas, les adultes représentent les 2,3 millions [2,0 millions–2,5 millions] et les enfants de moins de 15 ans les 430 000 [240 000–610 000]
– les décès dus au sida se chiffrent à 2,0 millions [1,7 million–2,4 millions] dont les adultes 1,7 million[1,4 million–2,1 millions] et les enfants de moins de 15 ans 280 000 [150 000–410 000].
La prévalence de l’infection à VIH n’est pas la même d’un milieu à un autre.
En effet, selon les données épidémiologiques d’octobre 2008 de l’OMS, l’Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchées par le VIH dans le monde et représente plus des deux tiers (67%) de l’ensemble des personnesvivant avec le VIH et près des trois quarts (72%) des décès liés au sida. Dans cette zone, 1,9 million [1,6 million–2,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH soit 71% de l’ensemble des nouvelles infections par le VIH totalisées en 2008 ce qui porte à 22,4 millions [20,8 millions–24,1 millions] le nombre des personnes vivant avec le VIH dans ce milieu.
Par ailleurs,l’Afrique subsaharienne couvre à elle seule 91% du total des nouvelles infections parmi les enfants. Les femmes et les filles y continuent d’être affectées de manière disproportionnée par le VIH car particulièrement vulnérable. Ces femmes représentent 60% de l’ensemble des infections à VIH.
Alors qu’on estime qu’un adulte sur 20 en Afrique subsaharienne vit avec le VIH, la gravité et la nature del’épidémie varient par sous-région et par pays. L’Afrique australe reste la région la plus lourdement affectée par l’épidémie. Les neuf pays du monde présentant les plus fortes prévalences du VIH – avec pour chacun d’eux une prévalence chez les adultes supérieure à 10% – sont tous situés dans cette sous région.
Bien que la prévalence du VIH en Afrique de l’Ouest soit inférieure à ce qu’elle est enAfrique australe, la sous-région n’en est pas moins le foyer de plusieurs épidémies nationales. La prévalence du VIH chez les adultes est inférieure à 1% dans trois pays de l’Afrique de l’ouest (Cap Vert, Niger et Sénégal) alors qu’en cote d’ivoire près d’un adulte sur 25 est atteint (3,9%) et 1,9% de la population générale du Ghana vivent avec le VIH (ONUSIDA, 2008). Une étude menée auprès…