Le surréalisme
Le surréalisme
Le surréalisme est un mouvement artistique, mais aussi littéraire né après la première guerre mondiale.
Ce mouvement repose sur le refus de toute représentation logique de l’esprit et repose sur les valeurs du rêve et du désir.
André Breton, un des grands surréalistes de l’époque a lui-même définis le surréalisme : « automatisme psychique pur par lequel on se proposed’exprimer, soit verbalement, soit de tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »
Le surréalisme est donc un mouvement qui est contre toute forme de conventions ou de morales qui nuiraient à l’esprit créatif.
De cette époque, beaucoup de grands surréalistes sedétachent des autres. Parmi les écrivains surréalistes, on peut citer Louis Aragon (1897-1982), Paul Éluard (1895-1952), Philippe Soupault (1897-1991), Robert Desnos (1900-1945), Antonin Artaud (1896-1946) ou encore Georges Bataille (1897-1962). Parmi les peintres, citons Max Ernst, Salvador Dalí, René Magritte et Joan Miró.
Dans un premier temps, nous étudierons différentes images surréalistes,puis, nous verrons le détournement d’image, mais aussi les différents jeux surréalistes ainsi que quelques objets appartenant au surréalisme
I) L’image surréaliste
a) L’image surréaliste par René Magritte
Cette image intitulée « Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt » de René Magritte, a été réalisé en 1929.
Le tableau illustre leconcept de modèle intérieur, c’est-à-dire qu’il représente ce que voient collectivement les membres du groupe en fermant les yeux ou en rêvant, à savoir une femme. Les yeux clos, tous nous invitent au rêve, à la découverte de cette femme cachée et pourtant visible, totalement nue. Ici, le corps dénudé de la femme, est exposé moins pour décrire sa beauté que pour exprimer la liberté qu’il révèle.
Deplus, le fait que cette femme soit blanche mais que le fond soit très foncé, marque le contraste de la phrase qui l’entoure. « Je ne vois pas … » alors qu’en regardant cette œuvre, on ne remarque qu’elle. D’un autre côté, Magritte omet le mot «femme » pour exprimer sa passion et respect pour cette divinité qui ‘l’inspire si profondément. Pour lui, il n’y a pas un mot aussi puissant ouextraordinaire pour décrire cette beauté qu’on appelle «femme ».
a) L’image surréaliste par Dali :
Composée au printemps 1930, cette toile développe pour la première fois le processus d’apparition des images doubles, triples, et même multiples, qui relèvent de l’activité paranoïaque critique(la théorie de la paranoïa-critique consiste en un délire d’interprétation, Son but estde dépasser la perception habituelle jugée trop pauvre) tout juste instituée par Dali: « récemment, au travers d’un processus nettement paranoïaque, j’ai obtenu l’image d’une femme dont la position, les ombres et la morphologie, sans altérer ni déformer en rien son aspect réel, sont en même temps un cheval ». Par cette multiplication des images possibles, Dali entend instaurer un doute sur ce quereprésente l’image, pour étendre ensuite cette attitude critique à toute la réalité: « on pose le doute mental de savoir si les images mêmes de la réalité sont uniquement un produit de notre faculté paranoïaque ».
C ) Le détournement d’image :
Dans l’original, on peut voir une Mona Lisa féminine et souriante, dont le visage lumineux ressort sur un fond terne, fait de roches grises, et d’une merdont le niveau a baissé et qui laisse donc apparaitre des ruisseaux desséchés.
Cette représentation répertoriée dans la catégorie de « chef d’œuvre » est détourné par Marcel Deschamps qui offrira un détournement surprenant.
En effet, il représentera la célèbre Joconde avec une moustache et une barbe, qui s’oppose totalement avec la féminité de l’original. Mais il ira plus loin encore en…