Dissertation philo

décembre 15, 2018 Non Par admin

Insistons sur un point : plus les élèves travailleront le thème en le concevant comme un exercice de traduction d’idées et non une traduction de mots, et plus ce travail les aidera dans l’expressionécrite.
De même, plus les élèves accepteront d’apprendre des thèmes par cœur plutôt que de se limiter à apprendre des mots par cœur, et plus l’expression écrite sera juste et précise. Les élèvesdoivent se munir d’un lexique vivant, c’est-à-dire leur permettant d’exprimer des idées.
Une liste de vocabulaire de milliers de mots appris hors contexte ne servira jamais à exprimer une idée puisqueces mots ont été appris comme traduction d’un mot étranger et non comme participant à la traduction d’une idée.

Tant que cette vision limitée du vocabulaire à connaître persistera, on observera dansl’expression écrite :
soit un nivellement par le bas des idées exprimées. « Je ne savais pas exprimer cette idée intéressante donc j’ai exprimé une idée pauvre pour laquelle j’avais levocabulaire. » On voit très bien dans ce genre de raisonnement que si l’élève avait maîtrisé un lexique vivant, il aurait pu exprimer ses propres idées ;
soit l’illusion que la traduction va transformer uneidée floue en une idée précise. Trop souvent, lorsqu’une phrase est mal exprimée, il suffit de demander à l’élève ce qu’il voulait dire pour se rendre compte qu’il ne le sait pas lui-même.

Se parleren anglais
Le conseil de pratiquer oralement, évoqué pour le travail de version, est très important pour l’expression écrite : les élèves doivent réfléchir en anglais, se parler en anglais tous lesjours.

Le meilleur apport au vocabulaire « technique » acquis en cours, c’est la maîtrise de son lexique propre, personnel. Le fait de réfléchir seul en anglais sur les sujets les plus quotidienspermet de prendre conscience de la non-maîtrise de mots simples qui sont la base du lexique personnel de chacun.
Aucune dissertation ne pourra être bien faite si elle n’as-socie pas termes précis…