Ronsard

décembre 13, 2018 Non Par admin

Introduction et extrait :
Nous allons étudier une poésie de Ronsard intitulée « Comme on voit sur la branche… », tirée de Sur la mort de Marie, en date de 1578. Nous savons que le poète a aimé unejeune paysanne de Bourgueil, Marie Dupin, morte jeune. Des années plus tard, le roi Henri III lui a demandé des poèmes sur la mort de sa propre maîtresse, Marie de Clèves. Nous sommes en mesured’imaginer qu’il s’agit des deux « Marie ». La thématique essentielle est donc celle de la mort d’un être aimé évoquée ici sur le mode lyrique, nous nous éloignons du modèle du sonnet pétrarquiste. Nousétudierons la vie et la mort de la rose qui sont évoquées dans les deux quatrains, dans un second temps, nous analyserons la vie et la mort de la jeune femme, dans le premier tercet, et, en dernier lieu,nous nous concentrerons sur le deuxième tercet et l’offrande funèbre du poète.

« Comme on voit sur la branche » est un sonnet, et plus particulièrement le quatrième poème de la deuxième partie durecueil « Les Amours de Marie », publié en 1578. Il rend hommage à un amour de jeunesse du poète, Marie Dupin. On remarque que ce sonnet se structure autour de deux mouvements, le premier avec les troispremières strophes le deuxième se limitant avec la dernière.

L‘ensemble du poème lui se base sur une comparaison constante qui lie la femme aimée avec la rose. Ronsard fait donc référence à la mort deMarie tout en montrant que les hommes sont soumis aux mêmes lois que la nature. La structure du poème repose entièrement sur une comparaison entre la rose et la femme, ce qui met en valeur l’identitéprofonde qui existe entre elles. Ainsi, les deux quatrains sont consacrés à une description de la rose, évoquant sa naissance, son épanouissement, puis son flétrissement et sa mort, c’est-à-dire lecycle de la vie de la fleur.

[…] Il s’en acquitte de trois manières : par la manifestation physique de son chagrin, les larmes et les pleurs » comme nous l’avons vu, par des offrandes…