Article de journal
Coup de Cœur
Lecteurs, tremblez de peur !
[pic]
« Auberge du Larzac » Illustration de Momey TRUC
Il faisait nuit, l’orage grondait, un officier prit d’une étrange sensation décida de seréfugier au plus vite. Il se retrouva dans une auberge vide et tout portait à croire qu’elle l’était depuis longtemps. Poussière, toiles d’araignées et moisissure recouvraient les objets et les meublesabandonnés. Cet homme tenta en vain d’appeler l’aubergiste. Seule la lueur d’une chandelle récemment allumée éclairait la pièce et l’individu sentait la crainte l’envahir progressivement. Personne n’étaitlà, et pourtant il sentait qu’on l’observait, l’angoisse montait, des regards invisibles qu’il percevait. Il était terrifié. «L’Auberge du Larzac» de Claude Seignolle
Nous avons là un texterempli de suspens, de crainte et de doute. Le narrateur, piégé et anxieux nous entraîne dans son aventure à travers un lieu étrange et inquiétant. Le récit permettant de ressentir la terreur et letrouble du narrateur, il ne nous donne qu’une envie, celle de lire la suite!
Les romans d’épouvante sont très intéressants du fait que les auteurs tentent de faire passer le doute, la crainte etle stress des personnages qui vivent l’histoire à travers le lecteur. Ainsi le fait Graham Masterton dans la « Maison de Chair » où les personnages, piégés, trouvent la mort de façon étrange dans unemaison hantée.
Certaines histoires d’horreur (romans autant que films) sont beaucoup plus sanglantes que les autres, elles sont plus écoeurantes qu’effrayantes. Ce qui n’est pas forcément plusamusant.
Le style étant le même dans le roman et dans le film qui correspond, le film est plus angoissant à cause des musiques et des images. On se sent d’avantage dans la peau des personnages,le suspens et l’adrénaline montent avec la musique de chaque scène. De même, les images restent ancrées. Comme «Shining» réalisé par Stanley Kubrick, on est complètement absorbé par l’histoire, on…