Gestion de portefeuille
Le mandant donne pouvoir à SAFABOURSE qui accepte de gérer, en son nom et pour son compte, les avoirs en espèces et/ou en valeurs mobilières.
Pour plus de détails concernent le mandat de gestion et mandat d’intermédiation voir annexe
La base de la structuration du portefeuille :
En pratique , le gérant adopte deux approches fondamentales pour constituer son ou ses portefeuille à savoir :I) TOP-DOWN :
C’est une technique qui se base sur l’étude macro-économique , d’où la priorité est donnée à l’analyse et aux conclusions macro-économiques (évolution des PNB, des taux d’intérêt, de l’inflation, des économies,………) sur la considérations sectorielles : le choix de valeurs devient secondaire.
Dans ce cas, le gérant adoptera un comportement très « quantitatif et indiciel ».1) Évolution et analyse de l’IGB 1999-2000 :
IGB : (Indice Général de la Bourse) est le principal indice de capitalisation de la bourse de casablanca. Il mesure l’évolution de l’ensemble des valeurs cotées à la bourse de CASABLANCA. C’est un indicateur qui donne la tendance de l’évolution du marché à une date donnée par rapport à une base de référence.
?Pendant l’année 2000 l’IGB est restépratiquement insensible à tous les évènements qui, dans un marché efficient, aurait pu provoquer une reprise. L’IGB aura en effet connu 5 phases :
1. La première phase: traduisait l’attentisme des investisseurs à la publications des résultats annuels.
2. La deuxième phase: à été marquée par une légère hausse de l’indice à l’approche de la publication des résultats annuels 99 . L’IGBavait ainsi clôturée la mois de mars en ramenant la contre- performance annuelle à – 4,71.
3. La troisième phase : à été marqué par la réunion tenue entre les professionnels et le ministre de l’économie et des finances. Cette période aura été également marquée par des prises de bénéfices massives qui ont de nouveau provoqué la chute des prix.
4. La quatrième phase a été l’effetpétrole : L’annonce de la découverte de pétrole par le souverain a impacté sur le marché boursier qui a gagné 9 points en 3 séances, avec une performance annuelle ramenée à –1.67%.
5. Enfin , dans la cinquième phase, l’effet pétrole qui s’est vite estompé a cédé la place à un nouveau repli du marché.
Au 6 décembre, l’IGB atteignait son plus bas niveau de l’année avec uneRégression de –16,69% à 647.41points .
2) Perspectives de l’économie nationale pour l’ année 2001:
Une croissance de 8,5 % du PIB est prévue suite à une hausse de 43% de la valeur ajoutée agricole.
La consommation des ménages croîtra de 8,9%
L’épargne connaîtra une hausse non négligeable de 14 grâce notamment à la hausse de 16 % de l’épargne intérieure. Ceci permettra de réaliser untaux d’épargne de 22,3% contre
21,7% en 2000.
Le taux d’inflation sera ,pour sa part ,maintenu à un niveau proche de 2,5% et ce dans l’hypothèse que le prix du pétrole en 2001 ne dépasse pas 25 dollars le baril .
Le déficit budgétaire sera maîtrisé au niveau de 3% du PIB grâce à l’encaissement des recettes de la privatisation de MAROC TELECOM, la relance de l’investissement public et privéegrâce d’une part au budget alloué dans le cadre de la loi de finances 2001(23milliards de DH
ou 6 % du PIB)et d’autre part au anticipations et encouragement consentis dans le cadre de la loi de finance , en particulier pour les secteurs agricole et touristique.
Le niveau de valorisation attrayant avec un PER du marché de 10 fois contre 24 fois durant l’été 1998.
L’analyse sectorielle:
Lessecteurs porteurs cités par le ministre sont au nombre de quatre:
1) le tourisme : Si les chiffres des entrées de touristes s’améliorent depuis près de trois ans, il est constaté, ces six derniers mois, un reprise des investissements touristiques. M.Oualalou a cité, à cet égard, les exemples d groupes français comme Accord, Fram ou le Club-Med
2) la pêche : Selon M.Oualalou (elle sera…