Production d’un concept télévision

décembre 11, 2018 Non Par admin

Produire du contenu pour son site Web en cinq étapes La production de contenus online fait partie des thématiques qui occupent le devant de la scène. Mais comment définir des thèmes ? Qui peut créer ces contenus ? Quelques pistes pour organiser sa démarche.

La bataille du contenu en ligne est déjà à l’œuvre pour les sites de marque non marchands notamment, qui ne peuvent attirer lesinternautes que grâce à la richesse de l’information produite en ligne. Face à la pression concurrentielle, l’animation éditoriale d’un site revêt désormais un aspect hautement stratégique. Mais comment commencer ? Quelles étapes sont à prévoir ? Comment imaginer des thèmes et des sujets ? Stéphane Aknin, directeur associé du pôle interactif, et Stanislas Haquet, responsable grands comptes de l’agence deproduction de contenus Angie répondent à ces questions.

Définir ses objectifs de création de contenus
Avant toute chose, les éditeurs de sites Web doivent bien repréciser leurs objectifs. S’agit-il de fidéliser les clients en ligne ? De dynamiser l’audience du site ? D’instaurer un espace de dialogue avec le client ou le prospect ? La mise en ligne ou la création de contenus dépend en effetdes objectifs que se fixe le responsable d’un site Web. D’autre part, après avoir bien défini la stratégie, la question de la ou des cibles visées s’impose. A qui offre-t-on ces contenus : à des prospects ? Des partenaires ? Des clients ? De ces différents éléments réponse, il est alors possible de définir globalement le contenu à mettre en ligne, ainsi qu’une certaine hiérarchisation desinformations qui trouveront leur place dans le site.

Identifier les sources d’information en interne
« L’information existe d’abord et avant tout en interne. C’est pourquoi le premier travail consiste à identifier les principaux sourceurs, les dépositaires de l’information dans l’entreprise et ce, quel que soit le site à alimenter », déclare Stéphane Aknin. Le premier réflexe lorsque l’on pense à lacollecte de contenus consiste à se tourner vers les départements de communication. Toutefois, il est recommandé en parallèle de privilégier la recherche d’information directement auprès des opérationnels et des fonctionnels en entreprise, ce qui permet d’obtenir une plus grande exhaustivité des informations recueillies. « Il est important de se constituer en interne son propre réseau d’informationauprès des collaborateurs qui sont en mesure de faire remonter des informations. Un réseau qu’il est nécessaire d’animer par la suite », précise Stanislas Haquet.

De ce réseau d’information, remonteront deux types de contenus : d’une part, des informations périssables que l’agence Angie qualifie « d’informations de flux », liées à l’actualité de l’entreprise, qui nécessitent donc d’être rafraîchiesfréquemment. A contrario, des informations plus génériques, dites « de stock » fourniront aux responsables de site en complément des contenus prêts à l’emploi, et indépendants de l’actualité. Par ailleurs, il est important de bien noter que le terme de « contenu » ne se limite pas aux seuls contenus rédactionnels. Dans un grand nombre d’entreprises, des présentations vidéos ont bien souvent étéproduites et exploitées en one-shot, alors que ces contenus filmés ne se périment généralement pas rapidement. Il convient donc de ratisser relativement large dans l’entreprise et de mettre en œuvre une collecte qui permette de capitaliser sur l’existant.

Intégrer des contenus externes
Si la collecte en interne permet de faire remonter des contenus bruts, ils nécessitent néanmoins d’être mis enforme pour correspondre aux objectifs définis en amont, ce qui impose un important travail de production. Pour cela, les entreprises peuvent choisir de faire appel à des agences spécialisées dans la création de contenus et intégrer ainsi des contenus externes créés sur mesure. « La production de contenus est un métier à part entière et qui prend du temps. Et si le recours à l’externalisation de la…