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décembre 6, 2018 Non Par admin

Agence Internationale de l’Énergie Atomique

Un de cinq domaines clés du développement durable où des progrès sont encore possibles grâce aux ressources et aux technologies disponibles actuellement.

Amélioration de la productivité agricole
Malgré les progrès réalisés depuis le Sommet mondial de l’alimentation de 1996, au cours duquel on s’est engagé à réduire de moitié le nombre despersonnes sous-alimentées d’ici 2015, une grave insécurité alimentaire persiste dans de nombreuses régions du monde. En effet, bien que la production mondiale de nourriture n’ait jamais été aussi élevée, quelque 800 millions de personnes souffrent encore de malnutrition chronique. L’amélioration de la productivité agricole est le moteur du développement, tant économique que social. Lorsque l’agriculturebat de l’aile, des sources de revenu sont perdues, les liens sociaux sont disloqués et, en conséquence, les sociétés deviennent plus mobiles. Des technologies de pointe, des peuplements végétaux et animaux améliorés ainsi que de meilleures pratiques de gestion des sols et de l’eau ne permettent pas seulement de combattre l’insécurité alimentaire, mais sont également importantes pour instaurer lespratiques agricoles durables indispensables au maintien d’un juste équilibre entre la préservation et l’exploitation de toutes les ressources nécessaires pour produire des récoltes et élever du bétail. Par le biais de son programme « Alimentation et agriculture », qu’elle exécute en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Agenceinternationale de l’énergie atomique (AIEA) cherche à renforcer, aux niveaux national et international, les moyens de déterminer et d’atténuer les contraintes à surmonter pour assurer une sécurité alimentaire durable, en facilitant la mise au point et l’adoption de biotechnologies nucléaires et connexes. Avec un budget annuel de près de 10 millions de dollars, ce programme aide les États Membres à améliorerleur productivité agricole, notamment en perfectionnant les pratiques de gestion des sols et de l’eau, en améliorant la nutrition végétale et en luttant contre les insectes nuisibles.

Utilisation de l’eau et gestion des sols
Selon les estimations de la FAO, jusqu’à 40 % des denrées produites dans le monde sont cultivées par irrigation, mais de grandes quantités d’eau utilisées à cette fin sontperdues à cause de fuites dans les systèmes d’irrigation. Les pratiques d’irrigation peu rationnelles sont en outre une des principales causes de la salinisation des sols. En gros, un dixième des terres irriguées dans le monde ont été dégradées par le sel. Les changements climatiques qui menacent font que de plus en plus de régions du monde sont exposées au risque de la sécheresse et de ladésertification. Des pratiques d’irrigation améliorées contribueront à conserver l’eau et à protéger les terres vulnérables. Des isotopes stables et radioactifs peuvent être utilisés comme « étiquettes » moléculaires pour observer la manière dont les plantes assimilent des éléments nutritifs essentiels. Ces techniques permettent aux scientifiques de déterminer avec exactitude les besoins en élémentsnutritifs et en eau des cultures dans des conditions particulières, ce qui permet à son tour de trouver des solutions de rechange durables pour la région étudiée. L’AIEA met les sciences nucléaires à profit pour améliorer les techniques de production végétale, particulièrement dans les régions qui manquent d’eau. Par le biais de son programme « Gestion des sols et de l’eau et nutrition végétale »,l’AIEA met au point et transfère des techniques faisant appel à des isotopes stables et radioactifs pour l’étude de la croissance et des besoins en éléments nutritifs des cultures afin d’en accroître le rendement, tout en conservant l’eau et en empêchant les terres marginales de se dégrader davantage. Un projet de coopération technique d’une durée de cinq ans en cours d’exécution dans les pays…