Fiche de lecture voyage au pays du coton

décembre 4, 2018 Non Par admin

Voyage aux pays du coton
Petit précis de mondialisation
Erik Orsenna

I- Problématique
L’auteur par le biais de son voyage, sur la culture du coton, autour du monde, veut nous faire réfléchir sur le phénomène de la mondialisation. Et pour cela il nous décrit l’épopée du coton à travers le monde.
II- Plan détaillé
I- Introduction
Dans l’introduction, l’auteur nous fait tout d’abord unpetit récapitulatif de l’histoire du coton, de la découverte par les Indiens à l‘exploitation industrielle par les pays européens dans leurs colonies. Dans cette introduction l’auteur nous donne les principales avantages du coton , ses spécificités. Enfin ,il nous explique les raisons d’entreprendre un tel voyage, et commence son «journal».
II- Mali.
Le coton malien est produit au cœur du paysDogon, au sud du pays. La production de coton fait vivre un tiers de la population nationale. La récolte se fait sous l’égide d’un organisme d’Etat, la CMDT (Compagnie Malienne pour le Développement du Textile). Cet organisme s’occupe aussi de développement du pays par le biais de l’éducation, la construction de routes.
Koutiala, capitale malienne du coton,produit continuellement des ballots devêtements fabriquer par les six usines de la ville.
Le coton est tellement important dans l’économie malienne qu’il est devenu l’objet de nombreux débats politiques. Notamment autour de la CMDT, organisme très endetté et corrompu, que la Banque Mondiale, les USA et le FMI veulent à tout prix privatiser, tandis que les maliens, le président en tête, veulent absolument garder leur organisme public,et opposent au dialogue libéral des institutions internationales l’injustice des subventions données aux producteurs américains et le lien avec l’euro via la zone franc, qui leur empêche de gérer leur monnaie en toute indépendance.
III- USA
A Washington l’auteur observe les différents sites de pouvoir américain : la Maison Blanche, la Banque Mondiale, melange de toutes les nationalités),…
LeTennessee, lui aussi, centralise de nombreuses décisions : celles des lobbys. Le NCC (National Cotton Council), basé à Memphis, dirige de nombreuses campagnes auprès des sénateurs, notamment au moment des élections, afin de les sensibiliser à la cause des exploitants du coton et de leur fournir de fortes subventions. Mais le Tennessee est aussi un haut lieu de recherche, notamment dans lelaboratoire du professeur Neal Stewart, qui développe sans cesse le coton, en faisant même un moyen de repérer les mines antipersonnelles, et, bien que ancien hippie, ne peut que se désoler du « suicide » de la recherche européenne.
Dans le nord du Texas, la production est une activité courante. En effet, ce n’est pas pour rien que Lubbock regroupe, dans sa région, le quart de la production américaine decoton ! Là bas, les paysans possèdent au moins 500 hectares de champs de cet or blanc, et les subventions qui leur étaient encore accordées avaient fait d’eux des « petit-bourgeois », selon l’auteur. Et la fierté d’être un paysan américain résiste à tout, même si lesdits paysans refusent souvent le débat autour des subventions, des lobbys ou de la politique agricole de l’Etat.
IV- Brésil
Leschamps du Mato Grosso grignote un peu plus tout les jours de la foret amazonienne. Le coton, cultiver autour des plus grandes fermes du monde, s’opposent à la plus grande forêt du monde. C’est aussi l’opposition entre la richesse de ces paysans-pionniers millionnaires, et les Sans-Terre, des gens qui n’ont rien, pas même un lopin à cultiver. Où entre les grands industriels, forts de leurs machineset de leur coton OGM, et certains chercheurs, qui préconisent un respect de la forêt et de la nature, prônant même que le coton pousse mieux sous les arbres qu’en plein champ.
A Brasilia tout est organisé quasi-militairement, l’auteur nous fait découvrir deux importants personnages : Emilio Rech et Roberto Azevedo. Le premier est un scientifique, celui qui a développé le coton…